Bohème dans la ville, vie et oeuvre d'Onésime-Aimé Léger

Bohème dans la ville, vie et oeuvre d'Onésime-Aimé Léger

Musée régional de Vaudreuil-Soulanges 2009

L’exposition virtuelle « Bohème dans la ville, vie et oeuvre d’Onésime-Aimé Léger » retrace le parcours exceptionnel d’un artiste canadien important, mais encore trop inconnu du grand public. Onésime-Aimé Léger est né à Saint-Isidore-de-Prescott en 1881 et est décédé à Montréal en 1924. Malgré une vie consacrée à l’art et à la création ainsi qu’une importante production, sa mort prématurée à l’âge de 42 ans l’a pratiquement fait tomber dans l’oubli. Ainsi, à travers son oeuvre et ses expériences, nous expliquerons comment un jeune homme de 18 ans, originaire d’un petit village franco-ontarien situé non loin de la frontière québécoise, fut propulsé dans l’univers de l’art du début du 20e siècle, alors que rien ne le prédestinait à une carrière artistique.

Onésime-Aimé Léger fréquentera une foule d’artistes, d’écrivains, de photographes marquants, comme Alfred Laliberté, Joseph Saint-Charles, Jules Fournier et Lactance Giroux. Afin de gagner sa vie, Léger s’adaptera aux nouveaux moyens de communication de ce début de siècle, dont la presse illustrée et la photographie. Sa grande sensibilité le conduira aussi à réaliser plusieurs oeuvres symbolistes qui seront le reflet des bouleversements sociaux vécus par ses contemporains, comme la misère, la pauvreté et la solitude. Au Canada, peu de créateurs de son temps oseront aller aussi loin sur cette voie. Encore aujourd’hui, le talent remarquable et l’indépendance d’esprit d’Onésime-Aimé Léger ne laisse personne indifférent.

Le Musée régional de Vaudreuil-Soulanges possède une collection ethnologique et artistique de plus de 7 000 objets. Ces pièces patrimoniales provenant de Vaudreuil-Soulanges sont le reflet de l’art de vivre de la communauté qui l’accueille et le soutient depuis 1953. Nous nous efforçons, année après année, de documenter ces artefacts pour qu’ils puissent témoigner du savoir-faire de nos prédécesseur et nous éclairer sur leurs époques. C’est dans cet esprit que nous avons entrepris des recherches concernant les oeuvres d’Onésime-Aimé Léger.

Par l’intermédiaire de monsieur Laurier Lacroix, professeur au département d’histoire de l’art de l’Université de Québec à Montréal, une collaboration a été établie avec l’une des nièces d’Onésime-Aimé Léger, madame Marguerite Chagnon. Dépositaire d’un nombre important de pièces, d’objets, de photographies, d’informations inédites et de documents relatifs à son oncle, madame Chagnon, a fourni un apport essentiel pour une meilleure connaissance