Histoire des maisons de disques indépendantes à Montréal

Histoire des maisons de disques indépendantes à Montréal

Phonothèque québécoise 2009

L’exposition sur l’histoire des maisons de disques indépendantes montréalaises rassemble des images de musiciens et d’artisans en action, de studios, d’appareils et de pochettes. De plus, des extraits sonores d’entrevues avec des intervenants de maisons de disques représentatives de la diversité culturelle, commentent ces images. Parmi eux, il y a des producteurs, techniciens de son, artistes, disquaires, réalisateurs (radio), collectionneurs, etc. Compte tenu de l’ampleur du sujet, une approche par cas-type a été retenue, visant une certaine représentativité du milieu :

a) choix d’invités occupant diverses fonctions

b) panorama des genres musicaux

Les témoignages du passé n’ont pas été négligés grâce à des entrevues avec des travailleurs spécialisés de l’usine Berliner / RCA.

Montréal a été la capitale de l’industrie du disque jusqu’en 1950. La compagnie Berliner s’y établit en 1899, et jette les bases d’une industrie canadienne. Les maisons indépendantes prennent leur place après la Seconde Guerre mondiale. Après la Révolution tranquille, elles consolident leurs acquis et produisent davantage de disques québécois que les multinationales. Elles s’adaptent à un public avec des goûts de plus en plus diversifiés.

En complément, on trouve sur le site de la Phonothèque (www.phonotheque.org), plusieurs extraits d’entrevues regroupés par thèmes et associés à une chronologie sur le sujet.