Maxime Gervais-Lafetière : Vie à la caserne
Lisez ici la transcription de l’entrevue de Maxime Gervais-Lafetière, pompier pour le Service de la sécurité incendie de Saint-Eustache.
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Autant dans ma vie professionnelle que personnelle, je vais continuer à m’entraîner à l’extérieur, puis je vais faire attention à ce que je mange. Je vais faire attention. Parce que j’ai réalisé que quand il y a une intervention, c’est important d’être en bonne forme physique. Puis c’est des moments inopportuns. On peut se lever à n’importe quelle journée, n’importe quel moment de la journée pour pouvoir intervenir. Ça fait qu’en plein milieu de la nuit… il y a un appel, que ce soit à 2 h, 3 h, 1 h du matin, il faut être performant à 100%. Puis il faut être rationnel. Il faut avoir toute sa tête. Ça fait que c’est difficile de tout jumeler ça quand la santé n’est pas là. Ça fait que c’est pour ça que la bonne forme physique… À 2 h du matin, on a eu un incendie de bâtiment dans un bâtiment qui a six étages. Il fallait monter six étages avec plus de 100 livres sur le dos, avec les tuyaux. Ça fait que c’est à ce moment-là que j’ai réalisé que la forme physique, rendu en haut, elle était excessivement importante. Parce que rendu en haut, on a des tâches à exécuter. On a un incendie à combattre. Puis si jamais on rencontre une victime, il faut être capable de la sortir de là, puis être en assez bonne forme physique pour lui donner les premiers soins… puis la sortir.