La famille de Rouville
Lisez ici la transcription de l’entrevue de Charles et Yvon de Rouville, ainsi que Mathieu Hertel de Rouville, directeur et pompiers pour le Service de la sécurité incendie de Saint-Eustache.
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Yvon de Rouville : C’est une fierté. Moi quand j’ai su qu’il voulait s’en aller comme pompier… j’aimais un peu moins ça. Je me suis dit : « C’est un cheminement qui est très long. Pi finalement, il n’y a pas énormément d’élus en bout de ligne. » Pi c’est de faire un cheminement que si ça ne marche pas… c’est des années de ta vie que t’as perdues. Pi moi, c’est un de mes amis au Service qui m’avait suggéré, il a dit : « Regarde, laisse-le faire ce qu’il veut. Laisse-le aller. » Aujourd’hui je ne le regrette pas. Pi quand j’ai su qu’il était pour rentrer à Saint-Eustache, bien, criss, ça ne pouvait pas faire autrement que j’étais heureux. J’ai dit : « Enfin, je vais pouvoir travailler avec mon fils. C’est quelque chose qui est unique, pi… » En tout cas, j’aime bien ça à date. C’est une… À la caserne, la vie de caserne, aussi avec mon fils et moi, c’est spécial. Ce n’est pas quelque chose que j’avais envisagé autrefois, mais j’accepte ça. C’est très, très, très intéressant.
Mathieu Hertel de Rouville : Quand j’ai appris que j’ai été embauché à la Ville de Saint-Eustache, j’étais en train de travailler à mon ancien emploi, qui était un livreur d’auto. Puis j’ai reçu l’appel téléphonique. J’ai regardé mon téléphone, puis je reconnaissais automatiquement le numéro qui m’appelait. C’était le numéro de la ville. Ça fait que je n’avais aucun lien avec ce numéro-là à part que ce soit pour l’embauche d’être pompier. Pi avant ça, j’avais appris que j’étais 18esur une liste de… de rappel. Mais ils en embauchaient 16 en premier lieu pour combler les 16 premiers temps pleins qui sont rentrés, qu’ils ont comblés par 16 temps pleins supplémentaires. Ça fait que moi, je me retrouvais à être 18e. Donc, le deuxième sur la liste de rappel, après avoir fait l’embauche des 16… des 16 premiers… Ça fait que ça a pris environ, si je me souviens bien, six à huit mois avant qu’on… que je reçoive le téléphone pour me dire que… si j’étais toujours intéressé à une job… à un emploi comme pompier. Donc, la question ne s’est même pas posée. Ça a été : « Oui, je suis toujours intéressé. » Et c’est là que j’ai… que j’ai su que j’allais pouvoir être embauché à Saint-Eustache.