Alain Larose et Sylvain Perrier : La guignolée

Lisez ici la transcription de l’entrevue d’Alain Larose et de Sylvain Perrier, pompier et pompier éligible pour le Service de la sécurité incendie de Saint-Eustache.

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Alain : Moi, j’ai un gros speaker.

Sylvain : Ah oui ?

Alain : Ça, c’est super le fun, on met de l’ambiance. J’ai un gros speaker qu’on… qui est rechargeable, qu’on peut brancher dans le téléphone.

Sylvain : Une radio.

Alain : Il y a une radio aussi incorporée. On met ça après nos camions. Ou je me rappelle, une fois, devant un commerce à Saint-Eustache, même le commerce avait été gentil

Sylvain : Oui.

Alain : Avec un de nos collègues, on avait une petite radio avec un CD. On avait été à l’intérieur du commerce. Ils nous avaient donné un CD de Noël. Pi on met des tounes de Noël, pi on chante, pi… On fait un peu…

Sylvain : Oui. Puis au début, tu sais, les magasins étaient un peu…

Alain : Les pompiers…

Sylvain : Pas réticents, mais tu sais, ils se disent toujours : ça va déranger nos clients qui vont rentrer à l’intérieur. Au début, on avait… pas « un peu de misère », mais tu sais, c’était dur d’aller chercher des participants. Pi quand ils nous ont vus, tu sais, avec les tuques de Noël de pompier mettre de l’ambiance.

Alain : Oui.

Sylvain : Puis les gens rentraient de bonne humeur, les gérants des magasins, puis tout le monde nous le disaient, tu sais : « En plus d’aider, vous mettez de l’ambiance pi… » À chaque année, on n’a même plus besoin de demander aux commerçants si on peut y aller. Souvent, c’est déjà fait. Ils nous demandent tout de suite la date pour l’année d’après… Cette…. depuis deux, trois ans, là, on a commencé à faire beaucoup plus de barrages. On voit que ça marche beaucoup. Mais on garde toujours nos magasins que depuis des années, qu’ils restent avec nous.

Alain : Oui, pi comme je disais, les pompiers des fois, même, avec leur tuque de Noël, ça se met à danser. Pi aussi, souvent, les pompiers vont emmener leurs jeunes enfants…

Sylvain : Oui.

Alain : Pi c’est bon aussi, parce que, tu sais, les jeunes enfants, voir faire du bénévolat jeunes de même, ça les… C’est toujours dans la joie.

Sylvain : Ça donne des bonnes valeurs aux jeunes. Pi, tu sais, même les personnes qui donnent de l’argent, tu sais, ils trouvent ça intéressant qu’un jeune s’implique. On leur explique.

Alain : Il y a un monsieur une fois, il nous avait donné un 100 $, devant un commerce. Pi il a dit : « Une fois, j’avais eu besoin, pi je l’ai eu. »

Sylvain : Exactement.

Alain : Ce monsieur-là, il avait l’air d’avoir bien réussi par après parce que…

Sylvain : Oui, c’est ça qu’il a dit.

Alain : Donner 100 $, c’est quelque chose. Il était très, très, très fier de le faire en plus.