La famille Aspiros
Lisez ici la transcription de l’entrevue de Sylvie et Valmont Aspiros, capitaine et lieutenant retraité pour le Service de la sécurité incendie de Saint-Eustache.
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Valmont Aspiros : J’étais fou comme un pépé… Ah ! moi… bien d’accord avec ça. Puis elle en avait, elle en avait déjà des connaissances. Parce que, eh… Elle roulait avec moi, des fois, là… Durant la fin de semaine, aussitôt que ça sonnait, elle était assise dans le char. Ça fait que… j’étais fier. Vraiment, vraiment fier.
Sylvie Aspiros : C’est sûr, c’était de la grande fierté, surtout que j’emboitais comme… C’était comme une continuité pour ma famille. C’est sûr que quand tu rentres dans un service où est-ce que t’as, ton père qui était déjà là avant, il est certain que tu ne veux pas que les gens aient les mêmes attentes. Parce que mon père était quand même lieutenant, avait de grandes connaissances. Toi, tu es comme une recrue. J’avais vraiment une fierté et j’avais hâte de prendre ma place, ma propre place. Mais c’est certain que de… de… de démontrer, justement, que je peux aussi avoir ma propre place, c’était vraiment toute une fierté. Puis je savais que mon père était quand même craintif. Mais au-delà de tout ça, moi, j’ai eu mes 20 ans de service… cette année. Et on m’a remis, justement, la Médaille du Gouverneur (Général). Et puis, quand mon père était là, je pense que ça a été la plus belle… la plus belle chose qui pouvait m’arriver.
Valmont Aspiros : Ouais. Ça fait que c’est ça, la vie. Oui. Prends-le du bon bord. C’est comme ça.