Maxime Dion : On efface et on recommence
Lisez ici la transcription de l’entrevue de Maxime Dion, pompier éligible pour le Service de la sécurité incendie de Saint-Eustache.
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Aussi… à l’hiver dernier. J’ai été approché par des amis. Deux, en fait, puis de façons différentes, des dates différentes. Au début : « Eh! Maxime, ça serait le fun que tu participes au projet. Ils demandent des bénévoles, puis ils demandent des… des menuisiers, des corps de métier. » Moi, je suis un gars de terrain aussi. Je suis menuisier. En plus d’être pompier à temps plein. Hum… Donc, au début, je sortais, moi, d’un congé de maladie. Et j’avais un peu de temps et je n’avais pas trop de contrats déjà d’établis… J’étais hésitant, mais en même temps, ça me chicotait parce que ça m’appelait aussi. Puis en même temps, dans la même semaine, il y a un autre de mes amis qui m’a signalé le projet. « Eh ! Ils cherchent des bénévoles. » Puis, ah ! j’ai dit : « Là, ça fait deux, pour moi, c’est un signe. Je… je vais aller de l’avant. » J’ai contacté l’entrepreneur. Puis j’ai eu dans l’idée de monopoliser le Service… le Service incendie. J’ai dit: « Ça serait le fun que tout le monde embarque, puis qu’on puisse donner toute cette main-œuvre-là. Puis en même temps, tant qu’à y être, on va aller chercher le Service d’incendie… le Service de police, puis ça va faire le plus de monde possible. » Puis juste du bouche-à-oreille comme ça a fait que la répartition… se sont embarqués avec nous. Puis des retraités de police, des retraités du Service d’incendie. Ça fait que ça l’a tout… ça… ça s’est tout mélangé, puis on est rendus… On s’est rendus à faire ce projet-là.