Maxime Gervais-Lafetière : Vie à la caserne
Lisez ici la transcription de l’entrevue de Maxime Gervais-Lafetière, pompier pour le Service de la sécurité incendie de Saint-Eustache.
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Quand on arrive dans une nouvelle caserne, on se rend compte qu’il y a beaucoup d’équipement. Il y a des façons de travailler qui sont différentes dans plusieurs services. Ça fait que ça peut varier. Ça fait que c’est stressant d’apprendre à connaître tout ça dans les premiers mois d’intégration. En plus de ça, on apprend aussi, c’est des équipes. Il y a déjà une chimie sur les équipes. C’est presque des familles. Les gens, ils se réunissent, ils se rencontrent à l’extérieur. Ils se voient ensemble à la caserne, et en plus de ça, à l’extérieur, ils font des activités communes. Ça fait que c’est de s’intégrer aussi dans l’équipe. Mais les gens sont tellement gentils. Ils sont dans le métier, dans le fond, parce qu’ils veulent aider les gens et qu’ils sont aimables et gentils. Ça fait que c’est assez facile de s’intégrer dans une équipe de pompiers. Il n’y a pas personne qui peut dire que c’est difficile ou qu’ils rencontrent des contraintes majeures. Une année de recrue, c’est… c’est merveilleux parce que c’est là qu’on a nos premières interventions, nos premiers feux. C’est là qu’on vit des émotions fortes et qu’on apprend ce que c’est vraiment, le métier de pompier. La vie à la caserne, comment vivre avec les gens. Comment manger, participer aux repas. Tout le monde… tout le monde forme une équipe et une famille. Puis c’est ça qui est beau dans le métier de pompier.