L’importance de l’accordéon avec Armand Labrecque
Audio : Entrevue avec Armand Labrecque dirigée par Camille Brochu. Archives du Musée de l’accordéon. 1995.
Image : Une veillée d’autrefois par Edmond-Joseph Massicotte, 1915. Bibliothèque et Archives Canada – Domaine public.
Transcription :
Intervieweur : Est-ce qu’il y avait d’autres violoneux à part votre père dans la région?
Armand Labrecque : Chez nous? Dans la région?
Intervieweur : Quand vous grandissiez?
Armand Labrecque : Oui, oui, oui.
Intervieweur : Moitié-moitié, moitié accordéon, moitié violon?
Armand Labrecque : Environ, oui, mais, dans notre secteur à nous, il était plus développé du côté accordéon que violon. Oui. Il y avait des gens qui venaient chez nous et des amis de mon père qui touchaient un peu le violon, mais c’était presque un monde à part par rapport à nous.
Intervieweur : Des répertoires différents qui ne se mêlaient pas?
Armand Labrecque : En tout cas, notre pensée était que le violon c’était un instrument pour les vieux. Je n’ai jamais touché le violon, quoiqu’il y ait toujours eu un violon dans la maison, je n’ai jamais touché un violon.
*La transcription reste fidèle à un français parlé. Le langage familier et les anglicismes, entre autres, ont été conservés.