Chaîné bras droit, chaîné bras gauche : les veillées de danse
Chaîné bras droit, chaîné bras gauche, coupé en six, en quatre, en deux : des mots qui, pour la plupart d’entre nous, n’ont pas une grande signification aujourd’hui… Mais les Magnymontois durant les années 60 à 80 vous diraient sans hésitation que ce sont des danses de la région!
Gala à Saint-Eugène (L’Islet) en 1998 – Regarder la vidéo avec sa description (FR).
Dans la région, les veillées de danse traditionnelle occupent presque tous les vendredis et samedis soirs. Un accordéoniste, un guitariste, un pianiste et un violoniste accompagnaient un calleur annonçant quelles figures exécuter. Héritée de la Nouvelle-France et des métissages nombreux lors du Régime anglais, cette pratique unit l’expression artistique et l’intégration sociale où danseurs expérimentés et novices se rassemblent. Bien que plusieurs danses soient communes à l’ensemble du Québec, d’autres sont propres aux régions.
Laissons Armand Labrecque nous raconter comment se déroulaient ces soirées :
Écouter l’entrevue avec sa transcription (FR).
Et l’accordéon dans tout ça?
C’est souvent le violon qui est la vedette des soirées de danse traditionnelles au Québec. La culture musicale de Montmagny donne plutôt la vedette à l’accordéon, séduite par sa puissance sonore et son coût abordable. Le violon, lui, était même considéré par certains dans la région comme « un instrument de vieux ».
Armand Labrecque nous parle de l’importance de l’accordéon :