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Premier voyage à travers le Canada – le coup de foudre

Alors que les Aberdeen voyagent vers l’ouest, en 1890, Lady Aberdeen raconte les aventures de la famille dans son journal et par les clichés qu’elle prend avec ses appareils Kodak. Les Aberdeen rencontrent de nombreux immigrants britanniques qui se sont installés dans les Prairies canadiennes. Les Aberdeen veulent comprendre comment les colons se sont adaptés à leur nouvelle vie.

Ensemble de dessins montrant d’anciennes cabanes de bois rustiques avec des colons des Prairies devant.

Trois familles des Prairies que les Aberdeen ont rencontrées, 1890

 

Déconcertée par les conditions de vie difficiles dans les Prairies, Lady Aberdeen écrit :

« Dieu nous préserve d’être un jour contraints de vivre dans les célèbres terres à blé du Manitoba! Oh l’indicible monotonie de ces prairies sans fin! Des baraques en bois, dont la plupart ont la taille des abris de gardien que l’on construit chez nous, sont habitées ici par des fermiers qui possèdent des centaines d’acres et ont une demi-douzaine d’enfants… »

Lorsque le train atteint la Colombie-Britannique et les montagnes Rocheuses, les Aberdeen sont littéralement sous le charme.

Photo en noir et blanc de trois majestueux sommets enneigés qui se reflètent dans le lac au premier plan.

Les Three Sisters dans les Rocheuses, 1880-1900

« Car même les prairies du nord-ouest s’avèrent finalement moins illimitées qu’elles ne le paraissent à première vue pour ceux qui traversent cette vaste étendue, jour après jour; et un soir, alors que, depuis nos couchettes, nous jetons un coup d’œil à travers les stores fermés du wagon, nous nous apercevons que nous sommes à l’arrêt juste au pied des Rocheuses… nous parcourons le wagon dans tous les sens essayant, si ce n’est de prendre une photo ou de tracer une esquisse, au moins d’imprimer dans nos mémoires le souvenir du magnifique panorama qui s’offre à nous. En vain! »

Avant même d’arriver à Vancouver, les Aberdeen sont tombés amoureux de la Colombie-Britannique. Ils ont hâte d’investir dans la terre, de trouver une meilleure situation pour Coutts que son ranch du Dakota et d’aider les Britanniques à avoir une vie meilleure au Canada. George Grant Mackay, dit « G.G. », que les Aberdeen rencontrent à leur arrivée à Vancouver, est la personne la mieux placée pour les y aider.

Photo en noir et blanc d’une nouvelle ville côtière avec l’océan et les montagnes au fond. Les premiers bâtiments à un ou deux étages, une grande parcelle inoccupée et des routes se trouvent au premier plan.

Vancouver, 1885-début des années 1890