Les vacances continuent
« Marjorie a raconté nos activités, jour après jour », écrit Lady Aberdeen dans son journal. Dans le sien, Marjorie décrit la façon dont la famille profite de ses premières vacances à Coldstream Ranch.
Lord Aberdeen, Marjorie et Archie prêts pour la chasse, vers 1894
Marjorie raconte une partie de chasse en famille pendant laquelle cinq « grizzlis » ont été tués. Elle précise que l’un d’eux faisait « sept pieds de long ». Marjorie mentionne sa propre prouesse : elle a réussi à tuer un écureuil en « tirant entre les oreilles ». Son frère Archie a tué plusieurs pics, geais bleus et pies.
Dans son journal, Marjorie décrit également les aventures des enfants et leurs balades à bicyclette en direction de Long Lake. Elle explique comment ils explorent leur nouveau domaine sans s’en éloigner trop car ils se sont déjà fait disputer en raison de leur retard. Un après-midi, la famille traverse en voiture les « prés qui appartiennent à Père, à environ cinq miles au nord de la vallée ». Ils admirent le paysage et s’accordent tous pour dire que cela ressemble vraiment à l’Écosse.
Le bateau à vapeur S.S. Aberdeen, vers 1895
Lors d’un voyage sur le SS Aberdeen, sur le lac Okanagan, Marjorie raconte que sa mère « a croqué le magnifique paysage » car elle adore reproduire la beauté de la vallée. Marjorie précise que leur voyage incluait une visite de la ferme fruitière des deux frères Rose d’Inverness, en Écosse. Les Aberdeen sont toujours heureux de rencontrer d’autres Écossais.
« Kelowna » peint par Lady Aberdeen, vers 1894
Tout comme dans la vallée de la Mission, la famille est bien accueillie dans la petite communauté de Vernon. Même si la vie sociale des Aberdeen est plus calme, il y a encore bien des gens de la région à rencontrer et à visiter. Les vacances dans la Vallée de l’Okanagan deviennent une pause attendue et nécessaire pour les Aberdeen. De retour dans le journal de Lady Aberdeen :
« Ces derniers dix jours passés à Coldstream ont été véritablement merveilleux même si, là-bas non plus, nous n’avons pas eu de temps libre à revendre. »