Adieu, l’Okanagan
Regardez la vidéo et sa transcription : Coldstream, 1898 (sous-titres disponibles en anglais et en français)
Les Aberdeen continuent de penser que leur rêve d’une ferme fruitière rentable dans l’Okanagan se réalisera un jour. Leur dernière visite, alors qu’ils vivent encore au Canada, a lieu à l’été 1898. Ils décident de rentrer en Angleterre en novembre, mettant ainsi un terme au mandat de Gouverneur général de Lord Aberdeen un peu plus tôt que prévu. Leurs dépenses ont été considérables en raison de leurs fonctions officielles (réceptions, voyages, généreux dons) et de l’échec des deux fermes fruitières censées générer des revenus.
À leur arrivée à Vernon, les Aberdeen sont accueillis avec l’enthousiasme habituel. Une foule de gens du coin sont venus accueillir les célèbres « cultivateurs fruitiers ». Les Aberdeen sont reçus par une foule de personnes joyeuses à la gare et avec une bannière au centre-ville de Vernon sur laquelle on peut lire « BIENVENUE ». Ils profitent ensuite de leurs vacances qui, comme toujours, sont remplies d’événements, de visiteurs et d’endroits à explorer.
Les vergers de Coldstream Ranch sont enfin à maturité. Lady Aberdeen note dans son journal : « Les vergers sont maintenant très bien entretenus. Les arbres ont poussé de manière remarquable et semblent désormais bien enracinés et solides à l’inverse des jeunes plantations qui n’offrent que l’espoir de la réussite. »
Le temps est très pluvieux, moins besoin d’irriguer. Cette année-là, la récolte de pommes, poires et prunes est exceptionnelle. La station fruitière fabrique quantité de boîtes et de caisses pour conditionner les fruits mûrs afin de les mettre sur le marché.
Lors de son dernier jour à Coldstream, la famille Aberdeen fait une tournée d’adieu pour saluer ses nombreux amis et voisins dont les nouveaux propriétaires des parcelles achetées aux Aberdeen pour la culture fruitière. La ville de Vernon organise des festivités de départ pour les Aberdeen avec fanfare, feu d’artifice, décorations et discours!
Toujours optimiste, Lady Aberdeen écrit ces derniers mots : « Tout va bien là-bas et, d’après eux, cette année sera rentable sans l’ombre d’un doute. »