Le journal d’Anne Langton sur les esprit interrogateurs du 19e siècle et l’actualité du monde
St. James the Apostle Anglican Church, Fenelon Falls
[Croquis jaunissant de Blythe House en Angleterre au 19ème siècle]
La famille, c’est-à-dire la famille anglaise, était assez aisée. Thomas Langton était commerçant et faisait beaucoup d’affaires, je crois, en Russie. Il a également éduqué les enfants en Europe. Anne poursuit une formation de peintre en Italie. En fait, elle y est allée pour étudier, elle y apprend la langue etc. C’était une famille très instruite qui voyageait beaucoup.
Les guerres napoléoniennes changent le commerce à travers le continent et également en Grande-Bretagne.
J’ai comprise que l’entreprise de Thomas Langton avait chuté et, bien sûr, il aurait été à ce moment-là, dans la soixantaine. Du moins, l’âge de la retraite. Ils n’étaient pas exactement démunis, ou quoi que ce soit. Mais je croix qu’ils pensaient qu’il y avait des possibilités au Canada. Ils semblaient avoir ce sens de l’aventure et du voyage. Ils ont saisi l’opportunité de sortir dans un nouveau monde et surtout depuis que le plus jeune fils était parti aussi, c’était une attraction pour eux d’y aller aussi.
C’était une petite famille très instruite et bien informée. Comme Anne écrit dans son journal, après le décès de son père « Son esprit curieux nous manque vraiment. » Il posait des questions dans ses lettres de l’Angleterre pour savoir ce qui se passait. Ils devaient attendre des semaines et même des mois avant de recevoir les journaux de l’Angleterre. Cela prenait des mois à leur cheminer et souvent il ne se rendait pas du tout.
Lors de la rébellion du Haut-Canada en 1837, elle dit : « Eh bien, tout était fini, même si cela s’est produit à moins de cent milles d’ici, avant même que nous en ayons entendu parler. » Vraiment, les nouvelles n’allaient pas vite à cette époque et il fallait être très patient. Pourtant, elle s’est toujours intéressée à ce qui se passait dans le monde.
Elle saute sur les nouvelles des noces de la reine Victoria. « Eh bien, tout le monde parle du mariage, y compris la reine. »
[Photographie du fer et de l’étui de voyage d’Anne Langton]