Anne Langton au sujet des voisins et de la communauté
St. James the Apostle Anglican Church, Fenelon Falls
[Image d’une cabane en rondins du 19e avec fenêtre rouge]
Dans ses journaux intimes et ses lettres Anne parle beaucoup d’essayer d’établir une petite école, car il y a des enfants qui commencent à arriver dans la communauté et ils ne savent pas lire ou écrire. Donc, elle accueillait souvent les gens chez elle et leur enseignait deux ou trois jours, peut-être deux jours, par semaine, puis, je suppose que lorsque l’église a été établie, le ministre a également pris en charge une partie de la scolarisation des enfants mais elle prit la plus grande partie. Elle écrivait à son frère aîné qui était toujours en Angleterre pour qu’il envoi plus de livres ou pour organiser un petit bazar ou autre sorte de collecte de fonds pour aider à construire l’école ou ajouter des choses à l’église.
Elle y met son cœur et son âme à développer la communauté, à éduquer et à créer une colonie qui avait une sorte de vie. Pas seulement exister dans l’arrière-pays, mais faire des choses qui lui étaient familières et aussi uniques.
L’une des choses sur lesquelles elle a des sentiments mitigés sont les régates, c’est-à-dire les courses de bateaux qui ont eu lieu. Elle dit à un moment donné [rires] « C’est comme la fièvre des régates sur les lacs en ce moment. Tout le monde en parle et construit des bateaux pour la régate. » Et, bien sûr, une telle chose engendre un énorme travail pour les femmes impliqués parce qu’elles devaient fournir toute la nourriture. Bien qu’elle assume toujours les responsabilités qui lui sont confiées, elle a aussi un peu de… Elle avait un merveilleux sens de l’humour et elle disait des choses comme « Eh bien, je suis contente de dire qu’il n’y avait pas un seul homme ivre parmi eux. ” [rires]
[Croquis des dépendances de Blythe Farm au 19ème siècle]
Il est intéressant de noter que John, le frère cadet de John, qu’elle aimait énormément, comme totalement dévouée, a finalement épousé l’une des filles Dunsford. Les sentiments d’Anne sur les Dunsfords, elle écrit beaucoup aux sujets de plusieurs colons, mais elle est très prudente sur ce qu’elle dit des Dunsfords.
Et on a le sentiment qu’elle soit un peu suspecte qu’ils aient une attitude à leur égard. Par exemple, elle dit : « Eh bien, nous avons entendu dire que les Dunsfords sortent et qu’ils amènent » – qu’a-t-elle dit ? « une voiture avec eux. » Et puis sa ligne suivante « J’espère qu’ils n’oublient pas d’apporter une bonne route aussi! » [rires] Ce qui m’a frappé comme étant… elle a une image d’eux où elle parle d’y descendre faire une visite, une visite d’hospitalité, quand ils sont arrivés au pays. Elle laisse échapper « Eh bien, c’est entièrement la promenade en traîneau que j’attends avec impatience, et non l’appel. » [rire]
Elle est très amusante et gracieuse à propos de tout. Et quand il est clair que John s’intéresse à l’une des filles Dunsford, elle dit « Je suis sûre qu’il trouvera une excuse pour rendre visite aux Dunsfords, en leur donnant des graines de fleurs du jardin, » peu importe. [rires] Donc je n’ai aucune idée de comment elle s’est entendue avec Lydia Dunsford qui est celle qui a finalement épousé John. Mais elle est très gracieuse et généreuse toujours avec elle. Il y a toujours ce petit sens de l’humour.
[Carrelage de sol victorien fait de cœurs]