Affiche
Date : vers 1884
Provenance : Bibliothèque et Archives nationales du Québec, Fonds Alphonse Garon et Paulette Joncas-Garon, P774
Malgré le succès de vente qu’obtient la loterie, on accuse un déficit de 3 552,66 $ entre juin 1884 et février 1886. Les dépenses qui incluent les timbres-poste, la commission des agents, la publicité, l’imprimerie, les salaires, l’achat des lots et les frais pour tenir le bureau de la loterie excèdent les recettes. Cela ne décourage pas le curé Labelle qui organise une nouvelle loterie. Malheureusement, cette dernière sera également déficitaire. Même si le manque à combler est moins important cette fois-ci, la dette totale s’élève à 4 430,98 $. C’est dans ces circonstances qu’en mars 1887 le curé Labelle cède la gestion de l’entreprise à M. Alphonse Audet. « Car depuis son origine, la loterie n’a pas donnée tous les résultats qu’on espérait, à cause surtout de l’inexpérience des organisateurs et du manque absolu de mise de fonds » peut-on lire dans le journal La Vérité. Au cours des mois suivants, le curé Labelle poursuit le patronage de la loterie. Rapidement, les déficits antérieurs sont remboursés et le reste des bénéfices est versé au profit de l’œuvre de la Colonisation. Avec ces fonds, on procède entre autres à l’achat d’un lot de dix cloches destinées aux nouvelles paroisses, dont celle de l’église d’Huberdeau.