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Les industries et les mines

Fasciné par le progrès, le curé Labelle observe avec le plus grand intérêt l’explosion du secteur industriel et commercial que connaît son époque. Il comprend rapidement que le succès de la colonisation passe obligatoirement par le développement du secteur industriel.

Photographie noir et blanc d’un groupe d’individus, majoritairement des hommes, debout sur une passerelle en été. La passerelle donne accès à un grand bâtiment de brique. On voit aussi des gens juchés plus haut dans une ouverture de l’usine. Plusieurs individus portent un chapeau haut de forme pour l’occasion.

Inauguration de la fabrique de papier fin de la famille Rolland à Saint-Jérôme.

 

Photographie en noir et blanc d’un paysage au printemps. Au premier plan à droite, un petit pont de bois enjambant une rivière houleuse et un amoncellement billots de bois. En amont, un barrage d’où l’eau s’écoule avec force. Au centre, un bâtiment industriel de brique. En arrière-plan à gauche, une maison et quelques bâtiments de ferme.

Vue du moulin et du pont de la pulperie Wilson.

Il devient l’un des plus ardents défenseurs du développement de la filière industrielle et de la formation technique dans les Laurentides. Durant ses 23 années comme curé de Saint-Jérôme, sa paroisse s’industrialise rapidement. Elle compte des scieries, une manufacture de tweed, plusieurs moulins à farine, des moulins à carder et à fouler, une fabrique de montres, une manufacture de chaussures, une autre de gants, une manufacture de pianos et deux manufactures de meubles. Les plus connues des usines installées à Saint-Jérôme sous l’impulsion du curé Labelle sont la manufacture de papier J.-B. Rolland et la pulperie des chutes Wilson (anciennement Saunderson).

Reproduction d’un article de journal où l’on peut y lire : LE NORD – 4 mai 1882, Le fer de St-Jérôme analysé à l’École des Mines de Paris.

Le fer de Saint-Jérôme analysé à l’École des Mines de Paris.

 

Il prêche aussi en faveur de l’exploitation minière dans les territoires plus au nord. Une mine de fer comiquement appelée « trou du curé Labelle » est d’ailleurs exploitée à petite échelle à Saint-Jérôme à l’époque du curé. On dit qu’on en tirait de 50 à 60 tonnes de minerais quotidiennement.

Lettre du Curé Labelle à William Scott :

Transcription de l’audio : Lettre du Curé Labelle à William Scott