J’ai bien des fers au feu
Peintre : Dominique Beauregard
Photographe de l’œuvre : Robin Simard
Date : 2015
Détail : Acrylique sur toile ; 36 po x 48 po
Œuvre de Dominique Beauregard tirée de l’exposition « Les Stations du curé Labelle »
«J’ai bien des fers au feu», écrivait-il dans ses lettres est une expression qui lui était chère.
Un flot incessant de projets l’agitait sans cesse. Doté d’une étonnante vitalité, d’une capacité de travail hors norme et d’une volonté de fer, la quantité de tâches qu’il pouvait accomplir était phénoménale. Sa cadence et son indomptable énergie en étonnaient plus d’un : «Je suis l’hôte de l’évêque qui tombe des nues en me voyant tant d’affaires sur les bras», écrivait-il à son ami le Dr Jules-Édouard Prévost. «Pour accomplir un labeur comme l’a été le sien pendant vingt ans, il fallait un homme, possédant plusieurs natures, il fallait être un prêtre, un colonisateur, un politicien, un homme d’idées, un dévoué, un indomptable, un généreux, un ardent et un indulgent ignorant les bornes de l’indulgence.» disait Arthur Buies.
Manches retroussées, martelant le fer, forgeant un pays, J’ai bien des fers au feu nous fait voir un curé Labelle dans toute sa force, battant mille projets. Maître de forges, sa matière première était la forêt, le pays, le territoire et les hommes qui l’habitent.