Rodeur

Date : 1906
Provenance : L’Avenir du Nord, 10 mai 1906
L’amélioration des techniques de culture et de la machinerie agricole ne sont pas les seules pistes exploitées pour améliorer le rendement de l’agriculture au Québec. Il devient impératif pour les producteurs d’optimiser les races bovines, équines, porcines, ovines et aviaires. Le curé Labelle est constamment à l’affût d’opportunités pour améliorer le cheptel canadien. C’est au cours de son premier voyage en Europe que le curé Labelle découvre les chevaux percherons. Dans une lettre adressée au Dr Jules-Édouard Prévost, il écrit : « Vous savez que les percherons sont les meilleurs chevaux de France. Ils sont forts, nerveux, d’une encolure extraordinaire. Ils sont aussi bons pour le travail que pour la route. Ce sont les chevaux qu’il nous faut et le résultat sera encore mieux pour nous qu’avec les vaches esternays et pour les (porcs) berkshires. À Saint-Jérôme, on peut se mettre 50 habitants et souscrire chacun 10 piastres pour un poulain d’un an ! » Comme on peut le voir avec l’annonce de l’étalon Rodeur, les efforts pour améliorer la race équine se poursuivent longtemps après la mort du curé Labelle.