Le curé Antoine Labelle à son ami William Scott, 17 décembre 1876
Auteur : Antoine Labelle, 17 décembre 1876
Provenance : Fonds Claude-Henri Grignon, Société d’histoire de la Rivière-du-Nord
Lecteur : Alexis Harvey, 15 ans, élève de l’école Cap-Jeunesse de Saint-Jérôme. Alexis a un trouble du langage, la dysphasie, 2016
Lecture par un adolescent d’une lettre du curé Labelle.
Québec, 17 décembre 1876
Mon cher William,
Vous êtes toujours bon comme la vie en allant consoler ma pauvre mère.
Il faudrait, mon cher William, avec les amis surveiller les travaux de la mine vu que mon vicaire est occupé à la visite de paroisse. Quoiqu’éloigné, j’ai toujours de bonnes espérances.
Les expériences de Paris sur le fer titanique ont été merveilleuses au point que Monsieur Bessett offrit sa fonderie pour entrer dans notre société.
Je vais pousser mon bill de compagnie en avant,
J’espère me rendre chez moi à Noël.
Je ne me décourage pas au milieu de toutes mes difficultés.
Il faut de la force et de l’énergie. Je prie Dieu qu’il m’aide et me soutienne au milieu de mes peines et de mes perplexités.
Je me propose d’établir des forges chez nous, car le fer titanique abonde. On fera des fourneaux peu dispendieux ; des fourneaux catelles.
J’ai appris que la manufacture de montres est déjà établie chez nous. Cette nouvelle m’a fait plaisir.
J’ai bien des fers au feu pour un pauvre homme.
Adieu, au revoir,
Tout à vous
Antoine Labelle, prêtre