Le développement économique
Le curé Labelle et quelques Jérômiens aux chutes Saunderson.
Le curé Labelle est un visionnaire lucide et bien ancré dans la réalité. Il sait qu’à elle seule, l’agriculture ne peut assurer de façon durable le développement d’un territoire. Le commerce, les industries et l’éducation sont aussi au nombre des ingrédients essentiels à l’essor et à la stabilité des nouvelles paroisses.
Il s’implique donc de mille façons dans l’avancement de tous les domaines d’activités qui permettront d’assurer un avenir aux populations qui s’installeront bientôt dans les régions en développement. Il souhaite que les jeunes qui n’auront pas de terres puissent trouver des emplois réguliers. Pour y arriver, il faut compter sur une industrie et des commerces en santé. Une activité économique qui offrira des emplois de commis de magasin, de charretiers, de journaliers dans les scieries, etc. L’éducation est également l’une de ses priorités. À sa demande, les clercs de Sainte-Croix s’installent à Saint-Jérôme et fondent un collège commercial pour les jeunes garçons de la paroisse.
Vue à vol d’oiseau de la ville de Saint-Jérôme en 1881.
Il entrevoit également le potentiel touristique de la région des Laurentides : « Le nord sera le paradis de la province. On viendra de partout en admirer la nature grandiose ». Aujourd’hui, l’industrie du tourisme est effectivement l’un des principaux moteurs économiques des Laurentides.