Lisa Daly, Ph. D., autrice locale du domaine de l’aviation, parle de Mabel Boll
Source : Conception Bay Museum
Matthew McCarthy s’entretient avec Lisa Daly, Ph. D., sur les débuts de l’aviation et l’importance des femmes pilotes comme Mabel Boll.
Enregistré sur Zoom, le 19 février 2023
Intervieweur : Matthew McCarthy
Vidéographe : Christina Hearn
Durée : 2 minutes, 14 secondes
Lisa Daly: Je pense que ce qui est important pour elle, c’est la gloire, la célébrité, et cette femme aimait être sous les projecteurs. Elle venait d’un milieu assez modeste et, elle a en quelque sorte monté dans, s’est hissée dans les hautes sphères sociales. Et elle, elle avait pour habitude d’épouser des hommes riches, plus âgés et, de sortir de ces relations [rires] avec pas mal d’argent elle-même, donc elle s’est mariée à plusieurs reprises avec différents, maris fortunés.
LD: Certains d’entre eux ne se sont pas toujours bien terminés, certains se sont terminés à cause du décès du mari. Certains se sont soldés, par un divorce parce qu’elle fréquentait aussi beaucoup d’autres personnages influents, en particulier autour du milieu new-yorkais.
LD: Et donc en 1927, l’aviation avait captivé l’imaginaire de tout le monde. Je veux dire que plus tôt dans l’année, des aviateurs avaient tenté de remporter le prix Orteig. Des hommes aviateurs qui tentaient d’obtenir ce prix pour aller de New York à Paris et, finalement, c’est Lindbergh qui a gagné cette course. Mais il y avait aussi d’autres aviateurs qui essayaient d’obtenir ce prix. L’un d’entre eux était Charles Levine et son avion, c’était le Columbia.
LD: Et donc Mabel Boll connaissait Levine et, donc c’est, ouais, elle avait quelques ficelles qu’elle pouvait tirer, pour essayer de se joindre à Columbia, pour essayer de faire quelque chose comme une course transatlantique. Mais je pense que le plus important aurait été la célébrité, aurait été l’argent.
LD: C’était juste… une grande partie de l’imaginaire social à ce moment-là parce que les avions, oui, il y avait eu la grande course aérienne de l’Atlantique en 1919, mais c’était 1919, nous étions alors en 1927. Et nous recommencions à parler de vols transatlantiques. Il y a donc un grand romantisme et un sens de l’aventure autour de ce sujet, ce qui semble parfait pour quelqu’un qui semble être une « aventurière mondaine ».