Puits inondés et gestion de l’eau
Le long de la rivière Thames, les carrières de Beachville sont de plus en plus profondes. Les gestionnaires doivent mettre au point des méthodes pour contrôler l’eau. En se perfectionnant, l’équipement creuse plus profondément. Les ouvriers se butent alors à des réserves d’eau souterraine, et il est difficile de garder les carrières au sec. On construit des roues à aubes dans le cours de la rivière. Ces roues sont reliées à des pompes qui enlèvent l’eau des puits pour que les activités d’extraction puissent se poursuivre.
Dans les années 1850, les pompes à essence remplacent les pompes à eau pour assécher les puits. On installe des stations de pompage au fond des carrières pour envoyer l’eau en haut de la paroi rocheuse, jusqu’à d’autres pompes situées au bord de la fosse. Les images ci-dessous montrent une station de pompage, une pompe secondaire perchée sur le bord d’une paroi et un tuyau d’évacuation menant à la Thames.
Malgré la présence de ces systèmes complexes de gestion de l’eau, les pompes ne suffisent pas lors des fortes pluies. Les crues de la rivière présentent une réelle menace. En 1889, la rivière Thames inonde les carrières de Beachville. Durant toute la saison, il sera très difficile d’accéder à la pierre. Cette inondation n’est qu’un prélude aux événements à venir.
De nos jours, les carrières possèdent des systèmes de canaux, de ponceaux, de puisards et de pompes qui acheminent l’eau vers des bassins de décantation et des cours d’eau d’évacuation. Elles creusent des canaux pour drainer l’eau vers des ruisseaux qui se jettent toujours dans la Thames. Toutes les eaux déversées dans la rivière doivent être surveillées afin d’éviter d’inonder ou d’éroder le cours d’eau. Il faut aussi s’assurer que les effluents de la carrière ne sont pas toxiques pour la santé publique ou les espèces qui vivent dans la rivière.