La fin des spectacles
Plus la demande pour les manèges augmente, plus celle des spectacles, qui dominaient les fêtes foraines auparavant, diminue.
Autrefois, la fête foraine était l’endroit parfait pour vivre des expériences exotiques et mystérieuses. Casse-cous, magiciens, charmeurs de serpents, dompteurs de lions, merveilles humaines, voyantes et danseurs burlesques faisaient des fêtes foraines un événement incontournable. L’introduction de la radio (1920) et de la télévision (1952) au Canada offre à la population une grande ouverture sur le monde.
Les normes sociales évoluent également. La présentation de bêtes de foire ou de phénomènes anatomiques devient de moins en moins acceptable. La présentation de « geek shows » est un exemple de la façon dont les forains s’adaptent avec le temps. Les « geeks » sont des simples d’esprit ou des hommes bizarres qui présentent des numéros horribles et répugnants. Au cours des années 1950, les « geek shows » démontraient comment la consommation de drogues transformait des gens ordinaires en monstres.
Du point de vue économique, loger, nourrir, transporter et payer une troupe et une équipe coûte beaucoup plus cher qu’au cours des cinquante premières années de l’histoire des fêtes foraines. Il devient de plus en plus difficile d’attirer la foule et plus coûteux de présenter un spectacle.
l’Extrait sonore avec transcription: «Les difficultés d’argent pendant la saison morte»
Patty Conklin résume la situation ainsi : « Il faut donner aux gens ce qu’ils veulent, et non pas ce que vous pensez qu’ils veulent ».
Bingo et Jackie ont un nouveau plan en tête.