Testament d’Anne Allen

À l’instar de Caleb Jones, le juge Allen dépendait de ses esclaves et de serviteurs pour faire fonctionner son domaine de 2 000 acres en périphérie de Fredericton.

Lorsque la fille d’Isaac Allen est morte à Springhill, en 1832, elle a laissé des dispositions pour ses domestiques.

Transcription : 

Et je demande que 2 £ par an soient payées pour des vêtements confortables à Sabina Grant, une vieille servante, et je laisse 2 £ à Samuel McCarty [sic], et la même chose à George Leek. Et à la mort de ma sœur aînée et de ma tante, que la même petite somme soit donnée à ma nièce Sarah Jane, à qui je laisse également ma montre, mon assiette, mon lit et ma literie, ainsi que tous mes vêtements, pour son seul usage, et c’est tout ce que je lui laisse, à l’exclusion de ce qu’un mari qu’elle pourrait épouser pourra lui procurer, et pour tout cela la réception par ma nièce seule ou par cette personne, ou ces personnes, peut lui permettre d’exiger que tout lui soit versé et constituera une décharge suffisante. Mais comme je ne pense pas qu’il soit probable que ma chère Jane puisse rester beaucoup plus longtemps seule dans ce monde de tristesse, alors tout ce que je lui destine, je le lègue à sa chère petite favorite Charlotte Allen Kenah, sous la seule direction de sa mère jusqu’à ce qu’elle ait vingt et un ans, et en cas de décès de Charlotte dans l’enfance, que cela soit partagé entre les enfants de ma sœur Mary, soit une moitié à ma nièce Emma Carleton Kenah, et l’autre moitié entre mes deux neveux Henry Kenah et William Kenah.

En foi de quoi j’ai apposé ma signature et mon sceau en ce trente et unième jour d’octobre mil huit cent trente-deux.

Anne Allen [son sceau]

Signé, scellé et remis par
ladite Anne Allen, et pour
ses dernières volontés et son testament, j’ai,
ainsi que les soussignés, en présence de moi-même,
en sa présence et en présence de tous,
avons apposé nos signatures ci-dessous

H. G. Clopper
Joseph Beek
William Kenah, le 4 avril 1834