L’idée d’un festival
Malgré la présence d’un riche héritage musical et de nombreux joueurs et facteurs d’accordéon à Montmagny, jamais un événement mettant de l’avant cet instrument n’a été présenté.
À la fin des années 1980, Raynald Ouellet, accordéoniste professionnel oeuvrant dans le milieu depuis plusieurs années, s’est interrogé quant à la faisabilité de tenir un festival axé sur l’accordéon. Il en a discuté avec son entourage autour de la table de la cuisine de son oncle Armand Labrecque. Après plusieurs discussions et réflexions, une petite équipe enthousiaste est formée et se lance dans l’aventure.
Elle projette de créer un événement musical centré sur l’accordéon qui permettrait au public d’en découvrir toutes ses facettes: la diversité de ses formes, les multiples styles et répertoires qui y sont associés. En s’inspirant de l’hospitalité magnymontoise, le comité met l’accent sur la qualité de l’accueil des artistes, mais aussi du public.
Après avoir décidé de la mise en place d’un tel événement, il faut trouver un nom représentatif de la vision qu’avait le comité. Des termes comme « festival » ou « rencontre » sont suggérés, mais c’est le mot « carrefour » qui fait l’unanimité. Le mot Carrefour représente le croisement des voies. Il symbolise souvent un lieu de rencontre pour plusieurs individus. Dans le cas présent, il représente la relation entre les musiciens, mais aussi leur lien avec le public. C’est d’ailleurs ce que reflète le premier logo. Il montre des continents opposés avec des cultures différentes qui sont unis par l’accordéon.