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Pourquoi Montmagny?

Imaginez-vous au début du 20e siècle à Montmagny, dans les rues, on peut voir en soirée des jeunes et des moins jeunes sortir pour prendre part à des veillées de danses. Ces veillées sont le plus souvent animées par des accordéonistes provenant de diverses familles telles que les Picard, les Messervier ou les Montminy. À cette époque, presque toutes les familles magnymontoises ont un accordéoniste dans leur rang.

Photographie noir et blanc du village de Montmagny, des maisons de bois aux toits pentus bordent les rues.

Montmagny au début du 20e siècle

 

Parfait pour le Quadrille ou la Gigue, l’accordéon diatonique est un instrument utilisé au Québec pour la fête, la danse et la musique traditionnelle. Il possède une bonne puissance sonore, idéale pour les réjouissances populaires. Sa durabilité, mais également son coût accessible augmente sa popularité dans la province.

Photographie noir et blanc où sept hommes, composant un orchestre, pose devant une cabane à sucre.

Orchestre à Cap-Saint-Ignace, 1957

À Montmagny, une forte concentration d’accordéonistes et la transmission du patrimoine musical sur plusieurs générations expliquent l’enracinement profond de cette tradition dans la culture régionale.

À l’époque, les accordéonistes de la région ne disposent pas de professeurs et c’est par l’observation et par l’écoute, d’un proche ou d’un voisin, qu’ils arrivent à dompter la « boîte à frissons ». Souvent, les jeunes joueurs empruntent discrètement un accordéon afin de reproduire et d’imiter ce qu’ils ont vu et entendu.

Porteuse de cette importante tradition musicale, Montmagny était donc l’endroit idéal pour un festival d’accordéon.