Brent Nicholson Earle : Entretenir la flamme
Matériel audiovisuel : Forward Focus Productions Ltd.
Source: Fonds d’archives Mary Anne McEwen, Crista Dahl Media Library and Archives, VIVO Media Arts Centre, Vancouver, Canada.
Brent Nicholson Earle est interviewé au pied de la statue originale érigée à la mémoire de Terry Fox devant le stade B.C. Place, le 3 août. Il parle de Tom Waddell.
Earle : « Il m’a donné le blouson qui faisait partie de son uniforme pour les Jeux de Mexico en 1968. Et maintenant, je l’ai donné pour qu’il soit inclus dans le projet de commémoration qui est organisé ici dans le cadre des troisièmes Jeux gais. C’est mon bien le plus précieux. Je l’ai seulement porté à des occasions très spéciales. Je l’ai porté pendant la manifestation nationale à Washington pour les droits des gais et des lesbiennes. Je l’ai porté pour la portion San Francisco de courses organisées lors des deux Journées mondiales du sida. Je le portais les quatre fois où je me suis fait arrêter pendant des manifestations antisida et je l’ai porté pour le coup d’envoi de la Rainbow Run à San Francisco. Je considérerai probablement toujours Tom comme l’une des personnes les plus importantes à avoir fait partie de ma vie. C’est un honneur pour moi d’avoir pu lui rendre hommage avec cette course. (Il se racle la gorge.) Il a dit un jour : « J’aimerais qu’on se souvienne de moi comme de quelqu’un qui avait de l’empathie, qui était partisan du progrès et qui croyait qu’on est sur terre pour créer un monde meilleur pour les autres. » J’espère que j’ai contribué à faire en sorte qu’on se souvienne de Tom Waddell et qu’on poursuive son rêve. Si on se fie à ce qu’on peut voir ici au stade B.C. Place et si on pense aux 7 000 athlètes qui vont défiler demain soir, son rêve n’est pas près de s’éteindre. Je sais qu’il était avec nous ce matin et qu’il sera avec nous demain soir. »