Cérémonie d’ouverture : Lorraine Segato
Permission: gracieuseté de Lorraine Segato.
Matériel audiovisuel : Forward Focus Productions Ltd.
Source: Fonds d’archives Mary Anne McEwen, Crista Dahl Media Library and Archives, VIVO Media Arts Centre, Vancouver, Canada.
La musicienne canadienne, Lorraine Segato, débute sa prestation lors de la cérémonie d’ouverture de Celebration ’90 au stade B.C. Place. Elle commence en expliquant comment elle se sent par rapport à la soirée d’ouverture, puis entame la chanson Good Medicine.
Lorraine Segato (En s’adressant à la foule) : J’ai été touchée. Je ne savais pas quoi faire. Je suis restée dans l’ombre pendant tellement longtemps. Et en vous regardant tous marcher, j’ai commencé à ressentir de la fierté comme je n’en avais pas ressenti depuis longtemps. Je veux que vous sachiez que pour moi les Jeux, ce n’est pas juste une question de célébrer et de jouer ensemble. C’est aussi question de communauté et de visibilité, et c’est une occasion d’apprendre à nous aimer les uns les autres avec toutes nos différences. Et c’est aussi une occasion de guérir nos blessures et de nous remettre de toutes nos tragédies. Alors, à vous mes chers frères et sœurs, je vous offre un remède que vous pourrez porter en vous.
(La musique débute et elle commence à chanter sa chanson, « Good Medicine ».)
« It’s like a full moon that’s risin’, on a lonely, lonely, cold, desert sky.
There’s nowhere far enough we can run to.
There’s nowhere big enough we can hide. Yeah.
Well, when we hit the bottom, we’ll get up again.
Day by day, recover all the strength we have within.
Cus’ what we need is good, good, medicine.
It’s what we need, yeah, oh, alright.
I’m talkin’ ‘bout good, sweet medicine.
What we need, when we need… »
[Traduction libre :
« C’est comme la pleine lune qui se lève dans un ciel froid et isolé au-dessus du désert
Il n’y a nulle part d’assez loin pour qu’on puisse y courir.
Il n’y a nulle part d’assez grand pour qu’on puisse s’y cacher. Yeah.
Alors, quand on frappera le fonds, on se relèvera.
En retrouvant tous les jours un peu plus de la force qui nous habite.
Parce que tout ce dont on a besoin c’est d’un bon, bon remède.
C’est de ça dont on a besoin, yeah, oh, c’est ça.
Ce dont j’parle, c’est d’un bon et doux remède.
Ce dont on a besoin, quand on en a besoin. »]
(Le son diminue lentement.)