Mary Brookes et Heather Williams : Travailler pour Celebration ’90
Matériel audiovisuel : Forward Focus Productions Ltd.
Source: Fonds d’archives Mary Anne McEwen, Crista Dahl Media Library and Archives, VIVO Media Arts Centre, Vancouver, Canada.
À quelques jours de l’ouverture, Heather Williams, directrice des services bénévoles, et Mary Brookes, directrice de bureau, parlent de leur expérience en tant qu’employées de Celebration ’90.
Intervieweuse : « Comment ça se passe pour vous de travailler ici? Qu’elle est votre expérience? »
Williams : (Rires.) « Ah-ha-ha… »
Intervieweuse : Comment ça s’est passé? Est-ce que ça a été agréable? Difficile? Un peu des deux? »
Williams : « Pour moi, travailler ici ça a été un mélange de plaisir, de difficulté, de frustration et de joie. Hum… c’est le meilleur travail, parce que pour moi ce n’est pas du travail. C’est quelque chose que je fais avec beaucoup d’amour, simplement parce que je crois vraiment en Celebration ’90 et en ce qu’on fait ici. Mais oui, du point de vue de l’organisation, c’est sûr qu’il y a eu plusieurs problèmes. Vous savez, on fait l’horaire et tout d’un coup on réalise qu’on a besoin de trois personnes de plus. Tout d’un coup. Ou bien dix personnes de plus. Ou bien le lieu a changé. Les tâches de tous les jours et tout ce que ça prend pour tout organiser, ça peut être frustrant vous savez, mais on a beaucoup plus de plaisir que de frustration. »
Brookes : (Gros soupir.) « Je suis complètement épuisée. Je ne sais pas si je devrais tuer la prochaine personne qui passe par ici ou éclater en sanglots. » (Elle rit.) « On pousse tout le temps. Mais ça va être fabuleux. Ça va être l’expérience d’une vie. Ce matin, je me suis réveillée et j’ai réalisé pour la première fois que ça va être absolument magnifique. Rien ne va pouvoir battre ça.
Il y a deux ou trois ans, si quelqu’un m’avait dit « On veut t’offrir ce travail et on veut que tu fasses ça » je leur aurais dit « Je ne peux pas faire ça. C’est impossible. Je ne suis pas assez qualifiée et cette ville n’est pas prête pour ça. » Et je suis vraiment contente de pouvoir dire aujourd’hui que tout ça était possible. »