Richard Dopson: Annonce de la ville hôte des troisièmes Jeux gais
Entrevue. Sunset Beach Park, Vancouver, Canada. 27 juillet 1990; Jeux Gay II. Kezar Stadium, San Francisco, États-Unis). 17 août 1986.
Matériel audiovisuel: Forward Focus Productions Ltd. (entretien avec Dopson Vancouver); Chuck Cyberski (Jeux gais II). Permission: Tom Tebbe, succession de Chuck Cyberski.
Source: Fonds d’archives Mary Anne McEwen, Crista Dahl Media Library and Archives, VIVO Media Arts Centre, Vancouver, Canada.
Richard Dopson est interviewé au parc Sunset Beach à propos de l’annonce faite lors de la cérémonie de clôture des deuxièmes Jeux gais quant à la ville qui serait l’hôte des troisièmes Jeux gais. En arrière-plan, on aperçoit les ponts des rues Granville et Burrard ainsi que la rive sud de Vancouver.
Dopson : « Nous avons insisté sur le fait que la cérémonie de clôture des Jeux de 1986 était le meilleur endroit pour faire l’annonce de la ville où se tiendraient les Jeux en 1990. Au départ, les organisateurs à San Francisco n’étaient pas très chauds à l’idée et voulaient attendre avant de faire l’annonce pour pouvoir recueillir les candidatures d’autres villes intéressées à devenir hôte des troisièmes Jeux gais. Nous leur avons dit : « Nous vous avons pris au sérieux. Vous avez lancé un appel à candidatures, nous vous avons pris au sérieux, et maintenant nous voici. Nous avons travaillé treize mois pour monter notre dossier de candidature et nous croyons qu’il est très important que l’annonce soit faite lors de la cérémonie de clôture. » Heureusement, Tom était d’accord parce qu’il croyait que, comme il l’a souvent dit, Vancouver est une ville sympathique et ouverte, qui avait pris soin de bien se préparer pour les Jeux de 1990. Nous avons bénéficié de son appui parce qu’il croyait en Vancouver et qu’il aimait la ville. Il a soutenu l’idée de faire l’annonce de la prochaine ville hôte lors de la cérémonie de clôture.
C’est moi qui ai fait l’annonce. On nous a remis le drapeau et, en 1986, j’ai invité le monde à venir à Vancouver en 1990. Et maintenant le monde s’en vient! »