Richard Dopson : Première rencontre avec Tom Waddell
Matériel audiovisuel : Forward Focus Productions Ltd.
Source: Fonds d’archives Mary Anne McEwen, Crista Dahl Media Library and Archives, VIVO Media Arts Centre, Vancouver, Canada.
Richard Dopson, membre du conseil d’administration de la MVAAA, est interviewé au parc Sunset Beach. Il se remémore sa première rencontre avec Tom Waddell, à San Francisco, en août 1982, à l’occasion des premiers Jeux gais.
Dopson : « Je me suis rendu aux bureaux sur la rue Castro et je suis entré au milieu d’un scène chaotique avec des téléphones qui sonnent et des personnes qui vont et viennent. J’ai dit : « Je suis ici pour rencontrer le Dr Waddell, si c’est possible. » Et, ça s’est adonné qu’il était présent à ce moment-là. On m’a amené à son bureau. Je me suis assis et je lui ai dit à quel point j’étais excité d’être là, que j’étais l’un des coordonnateurs de l’équipe représentant Vancouver, que nous avions amené plusieurs athlètes et que tout était très excitant. Je lui ai dit à quel point nous étions emballés à propos du concept des Jeux, à quel point nous étions en faveur des Jeux et en aimions l’idée, et comment nous avions hâte à la semaine à venir. Nous avons échangé sur des banalités et parlé un peu, puis ça m’est venu comme ça, j’ai dit : « Alors, comment est-ce qu’on fait pour que Vancouver soit l’hôte des Jeux? » Et puis il… à l’époque, je suis sûr qu’il s’est dit : « Mon Dieu, je ne sais même pas comment la prochaine semaine va se passer et quelqu’un s’intéresse aux deuxièmes Jeux gais! » Il a été un peu pris de court, puis il a répondu sérieusement : « Eh bien, il y a deux critères. Premièrement, le soutien de la police. Deuxièmement, le soutien du gouvernement municipal. » Nous avons parlé encore un bout de temps, puis j’ai quitté son bureau en me sentant assez fier de moi parce que je savais qu’à ce moment-là nous avions obtenu l’appui du maire de l’époque, le maire Harcourt. Il avait envoyé une lettre de soutien à l’équipe qui s’en allait à San Francisco – l’équipe représentant Vancouver à San Francisco – alors j’étais pas mal sûr du soutien du gouvernement municipal. Et je savais aussi que nous avions un comité actif qui assurait un lien entre la police et la communauté gaie et lesbienne. »