Femmes dépareillées : à l’aiguille et au pinceau
Lorsque le lundi, elle vient au local pour les activités libres, Alice entend les machines à coudre qui fonctionnent sans arrêt. Ce sont trois couturières chevronnées, Claire Cloutier, Suzanne Lemay-Robitaille et Marthe-Élise Amiot, qui travaillent sans relâche à la fabrication de pièces collectives qui pourront être vendues.
Les napperons, par exemple, sont fabriqués en trois étapes. Une première Fermière découpe les pièces nécessaires selon un patron donné. Une deuxième Fermière coud les pièces ensemble.
Une troisième Fermière fait la finition en brodant le napperon. C’est un esprit collaboratif qui guide la création de ces articles.
Des cours de couture sont aussi offerts par Ginette Lemay, qui a toujours baigné dans l’univers des arts textiles puisque sa propre mère donnait des cours de couture. Pour elle, ce que les femmes souhaitent apprendre a beaucoup évolué.
Enseigner la couture aujourd’hui (sous-titrage disponible en FR et EN). Regardez la vidéo avec la transcription (FR)
Alice se reconnaît dans les propos de Ginette Lemay. Elle a dû aiguiser sa patience depuis qu’elle est devenue Fermière. C’est l’observation, l’écoute et la pratique qui lui ont permis de s’améliorer.
Les travaux à l’aiguille, au métier, au crochet et à la broche sont présents depuis longtemps au Cercle Saint-Eustache. C’est différent pour la peinture.
Enseigner la peinture (sous-titrage disponible en FR et EN). Regardez la vidéo avec la transcription (FR)
S’inspirant des designs des autres ou créant leurs propres modèles, les participantes à l’atelier de peinture multiplient les projets. Henriette est très fière de voir qu’elles progressent, mais aussi qu’elles ont développé leur goût des arts ainsi que leur capacité à observer ce qui les entoure. Pour elle, la nature tout comme les gens autour de nous peuvent être une source d’inspiration.