Contribution des Fermières au Répit de la rue – Marie-Claude Renaud
Lisez ici la transcription de l’entrevue avec Marie-Claude Renaud, Directrice des Ressources communautaires ACJ+
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Que les Fermières s’engagent auprès de nous, mais s’engagent auprès des gens qui sont en situation d’itinérance ou mal pris, tu sais. Pis, pour moi, ça c’est de l’ouverture, mais c’est aussi une forme d’accueil inconditionnel. Parce que, quand elles donnent des pantoufles, quand elles donnent des tuques, quand elles donnent des mitaines pis des foulards, elles sont pas en train de dire : « Je ne vois pas ce qui existe. » Elles sont pas en train de dire : « Comment ça se fait qu’ils vivent ça ? Ils auraient juste à faire quelque chose pis à s’en sortir. » Elles sont en train de dire, d’accepter, voici ce qui existe, et de l’accueillir, tu sais, dans voici comment moi je peux supporter ces gens-là. Pis, je trouve que le message, je, c’est pas que je trouve, je sais que le message, parce que les gens qui sont en situation d’itinérance le disent. Quand ils savent que les Fermières, par exemple, font un don comme ça, les Fermières ce qu’elles sont en train de dire, c’est je reconnais que tu existes, je reconnais que tu es là.