Deux Fermières montent un métier à tisser
Provenance : Collection de la Corporation du Moulin Légaré
Année : 2020
Photographie : Corporation du Moulin Légaré
Johanne Désormeaux, responsable du tissage au Cercle Saint-Eustache, et Ginette Blais, son élève, montent ensemble un métier à tisser. Selon Johanne Désormeaux, il ne faut pas compter ses heures lorsqu’on monte un métier. Les étapes sont nombreuses : réflexions et calculs pour choisir les couleurs et le patron en plus de savoir le nombre de fils à installer, préparation des bobines de fil, montage des bobines sur le métier, passage des fils dans les aiguilles puis dans le ros (sorte de peigne servant à maintenir les fils de chaîne [verticaux] à distance égale, et à tasser ou fouler les fils de trame [horizontaux] par la suite), attachage… Et vérification pour être certaine qu’il n’y ait pas d’erreur ! C’est seulement ensuite qu’on peut réellement commencer à tisser en utilisant les pédales du métier lorsque cela est nécessaire, en faisant bouger la navette, l’outil qui sert à transporter le fil de trame, d’un côté à l’autre de la chaîne et en tapant les fils à l’aide du ros.