Triage, tambourinage, cardage, nappage et filage de la laine – Chantal Laniel
Lisez ici la transcription descriptive de la vidéo mettant en vedette Chantal Laniel, Fermière du cercle Saint-Eustache.
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On voit Chantal Laniel dans un atelier rempli d’outils et de matériaux. Elle est debout. Devant elle, sur une table, un sac de laine brute est posé. Elle prend des petits morceaux de laine dans ses mains.
C’est de la laine de mouton. Euh… on l’avait passée à la machine, mais dans le temps, il y avait pas de moteur, fait qu’on s’était tannés vite. Fait que là, je pense que je vais la repasser parce que c’est trop cool.
La caméra change de plan. On voit une machine faite d’une sorte de cylindre de bois et de grillage déposé à l’horizontal sur des pattes. Le cylindre tourne. À l’intérieur, on y trouve la laine brute qui est aérée.
Je la aère pour que les cochonneries tombent mieux, pis on va les remettre dans la machine.
Là, dans la machine, présentement, j’ai mis du mohair.
La caméra se rapproche de la machine qui effectue des rotations puis du plancher sous la machine. On y voit tous les débris qui sont extraits de la laine.
Ça fait… une demi-heure que ça roule pis on voit en dessous, déjà… la cochonnerie. Parce que j’ai passé le balai avant de commencer, tu sais, pour qu’on voit le résultat.
Fondu au noir.
Chantal Laniel est assise dans son atelier. Elle tient dans ses mains un morceau de laine à carder. Sur la table, sont posés les peignes à carder ainsi que d’autres morceaux de laine.
C’est pour carder à la main. Fait qu’on a ces deux instruments-là, ici.
Elle saisit les deux peignes à carder dans ses mains, puis un morceau de laine. Elle dépose ensuite les morceaux de laine sur un des deux peignes.
Ça c’est… de la laine de mouton. Fait que je dépose… la laine selon le sens des… des fibres. J’en dépose de façon, pour le remplir sans exagérer. Comme ça. comme ça.
Fondu au noir.
Chantal Laniel carde la laine. Un des peignes est accoté sur une de ses cuisses.
Fait que, pour préparer, on part tranquillement comme ça, en faisant un mouvement de va-et-vient. Ça permet d’étirer les fibres dans le sens, dans le bon sens qu’on veut pour pouvoir le filer. Ça, c’est la première… je le refais une autre fois.
Fondu au noir.
On voit un gros plans sur les bras et le plan de travail de Chantal Laniel. Elle prend la laine qui est sur un seul peigne et en fait un rouleau avec ses doigts. Elle part du haut du peigne et roule la laine vers elle. La caméra s’éloigne. On voit davantage son atelier. Chantal Laniel tient le rouleau terminé dans ses mains.
Là ici, pour faire la nappe, pour la préparer à filer, je vais la rouler comme ça. De façon assez serrée. Pis là, j’ai un rouleau pour filer. Je me prépare des rouleaux pour filer.
Fondu au noir.
Chantal Laniel est assise devant une machine de bois lui servant à filer la laine. À côté d’elle, sur une table blanche, plusieurs rouleaux de laine blanche sont déposés. Elle tient la laine étirée entre ses doigts. La caméra se rapproche de ses mains, auparavant cachées derrière la table.
O.K., on est rendu à la dernière étape. Euh… j’ai commencé à filer la laine. Euh… Je, je la twiste en même temps. Je règle la grosseur que je veux en laissant passer entre mes doigts. J’ai, au préalable, étiré ma laine, ce que je fais encore. Je suis à mes débuts là, fait que c’est plus… Mais c’est moi qui va déterminer la grosseur de ma laine en l’étirant comme je le fais présentement.
Fondu au noir.