De fil en aiguille : la transmission

Au Cercle de Fermières, la transmission des connaissances se fait d’abord et avant tout lors des rencontres, tout au long de l’année. Même si des cours sont parfois donnés, il n’y a pas que la professeure ou la responsable d’atelier qui a l’occasion de partager ses connaissances.

Une femme souriante est assise derrière une table. Derrière elle, des centres de tables crochetés, des cartes de souhaits et des toiles sont exposés. Devant elle, des articles crochetés et des cartes sont déposés sur une table.

La Fermière Lucille Gauthier lors de l’expo-vente 2010

La transmission expliquée par Lucille Gauthier. Écoutez l’extrait audio avec la transcription (FR).

Montage de quatre photos. Les deux premières montrent les mains d’une femme utilisant son crochet pour fabriquer le corps d’une petite abeille. Sur la troisième image se trouvent un corps d’abeille complet et une pelote de laine jaune. Sur la dernière photo, un raton laveur au chandail rayé créé au crochet est déposé sur une table.

Création d’amigurumis

Gnome crocheté dont on ne voit que le chapeau, la tête et les doigts, le reste étant caché par un panier de bois. Il semble sortir de celui-ci. Il a de grands yeux et un nez proéminent. Sur son chapeau rayé brun, se trouvent de fleurs, des fraises et une bestiole. On le voit de face.

Un amigurumi créé par la Fermière Jennifer Thomas

La richesse de ces échanges provient notamment du fait que les Fermières n’ont pas toutes le même bagage. Les techniques, qu’elles ont apprises grâce à un membre de leur famille, une amie, une enseignante ou encore en consultant un livre, L’Actuelle (la revue des Fermières) ou un site Web, sont des plus diversifiées. On fait de la place tant aux méthodes anciennes qu’aux méthodes actuelles. Par exemple, Jennifer, jeune Fermière de 29 ans et amie d’Alice, a fait connaître à plusieurs la technique de la fabrication des amigurumis, des animaux conçus au crochet.

Alors que certaines ont connu les cours de tricots obligatoires à l’école, d’autres se sont plutôt familiarisées avec le crochet grâce à Pinterest. Aujourd’hui, Internet est un moyen incontournable de découvrir de nouveaux patrons ou de se rafraîchir la mémoire. C’est un outil qui permet, par exemple, de consulter des sites où l’on trouve des patrons de crochet et de broderie comme Ravelry ou des tutoriels mis en ligne sur YouTube. Ainsi, il est facile d’intégrer de nouveaux éléments à sa pratique.

Les Fermières 2.0 (sous-titrage disponible en FR et EN). Regardez la vidéo avec la transcription (FR)

Marie-Claude, secrétaire du Cercle Saint-Eustache, explique en parlant des Fermières plus âgées :

Parce que là, elles mélangent […] ce qu’elles trouvent sur Internet comme patron à ce qu’il y a dans les livres anciens, à ce qu’elles font. […] Elles prennent le futur, les choses d’aujourd’hui, Internet… Hey les femmes là, elles sont avec leurs petites tablettes, [rires] c’est vraiment spécial !

Les façons de transmettre sont nombreuses et les Fermières de Saint-Eustache peuvent voir en un clin d’œil ce qui se fait partout dans le monde.

Femmes dépareillées : à l’aiguille et au pinceau À la tête du cercle, des femmes de coeur