L’église Sainte-Madeleine de Rigaud sur la route des pèlerins

Depuis 1920, les clochers de l’église Sainte-Madeleine située au cœur de la ville de Rigaud, ponctuent le paysage.

Photographie ancienne en noir et blanc, prise en hauteur, plan éloigné, vue sur les clochers d’une église qui percent entre les arbres et les maisons, en arrière-plan, une rivière.

Église catholique Sainte-Madeleine à Rigaud vers 1940

Photographie couleur, vue latérale de la façade d’une église en briques orangées surmontée de deux grands clochers.

Église catholique Sainte-Madeleine, Rigaud, 2010

Avant même que la notion de tourisme religieux n’existe, cette ville a connu une grande notoriété liée à la présence de nombreuses institutions religieuses sur son territoire.

En 1850, l’arrivée de la communauté des Clercs de Saint-Viateur et l’établissement du Collège Bourget contribuent en grande partie à l’essor de la ville. À la même époque, les Sœurs Franciscaines missionnaires de Marie s’installent dans un majestueux couvent et la Congrégation des Sœurs de Sainte-Anne établit deux grandes institutions dont un couvent et le Jardin d’enfance du Sacré-Cœur.

Photographie ancienne en noir et blanc, une foule est rassemblée au pied d’une colline surmontée d’une rotonde entourée d’arbres, au centre, un immense escalier.

Le Sanctuaire Notre-Dame-de-Lourdes en 1924, Rigaud

La ville s’est développée autour du mont Rigaud, une petite montagne qui a toujours suscité un grand intérêt. D’abord curiosité géologique, puis historique, la montagne a toujours été un lieu de légendes et de mystères. Mais grâce aux Clercs de Saint-Viateur, elle deviendra célèbre auprès des pèlerins du monde entier.

En 1874, attiré par cet environnement naturel, un clerc de Saint-Viateur, le frère Ludger Pauzé décide d’installer une statuette de Notre-Dame-de-Lourdes dans une grotte creusée dans la montagne afin de s’y recueillir. Devant l’engouement que suscite cette grotte, les Clercs de Saint-Viateur décident d’ériger, en 1887, un petit sanctuaire en plein air à l’arrière de leur établissement pour leurs élèves et les paroissiens.

Photographie ancienne en noir et blanc, plan rapproché, deux jeunes femmes avec des tasses dans les mains puisent l’eau d’un ruisseau au milieu de rochers.

Le ruisseau d’eau miraculeuse de la montagne de Rigaud vers 1925

En 1890, on y atteste la guérison miraculeuse d’une paroissienne de Rigaud atteinte de rhumatisme inflammatoire qui l’empêchait de marcher. Elle retrouve l’usage de ses jambes à la suite d’un pèlerinage à la grotte de Notre-Dame-de-Lourdes. Cette guérison fait le tour de la région et contribue à la renommée du sanctuaire qui sera agrandi et aménagé au cours des années pour accueillir de nombreux pèlerins.

Photographie ancienne en noir et blanc, plan éloigné, en avant-plan, des pèlerins se tiennent debout devant leurs bancs pour une cérémonie religieuse célébrée en plein air, en arrière plan, une chapelle à aire ouverte au milieu d’une colline surmontée d’une rotonde et entourée d’arbres.

Le Sanctuaire Notre-Dame-de-Lourdes en 1956, Rigaud

Aujourd’hui, le sanctuaire Notre-Dame-de-Lourdes accueille tous les étés des pèlerins qui viennent se recueillir et profiter du site enchanteur. Depuis sa création, il participe au développement économique régional par ce qui est convenu d’appeler aujourd’hui le tourisme religieux.

Photographie couleur, plan éloigné, une foule est rassemblée à l’extérieur près d’une chapelle à aire ouverte entourée d’arbres et de jardins.

Sanctuaire Notre-Dame-de-Lourdes, Rigaud, 2017

Au-delà du culte : une présence qui demeure Le tourisme religieux : une nouvelle vocation pour les églises historiques