17 – Informations supplémentaires sur la géologie de la Colombie-Britannique
Les montagnes sont des élévations naturelles de la terre formées par le mouvement des plaques tectoniques et l’activité volcanique, lesquels conduisent au soulèvement de l’écorce terrestre et à la formation d’une crête. Ces forces géologiques sont à l’origine de la formation des chaînes de montagnes dans le monde telles que l’Himalaya, les Andes, les Alpes, la Sierra Nevada et les Rocheuses.
Le mouvement des continents, la formation et l’affaissement des chaînes montagneuses, les éruptions volcaniques géantes et les calottes glaciaires continentales contribuent substantiellement à la diversité des espèces en Colombie-Britannique de nos jours.[19]
Les pics en lame de couteau appelés arêtes, les vallées en forme de U et les fjords profonds qui longent la côte ont été façonnés par les glaciers de cirque résultant du dernier « petit âge glaciaire », qui s’est achevé il y a 10 000 ans. Au cours de 650 millions d’années, la Colombie-Britannique a été modelée par la collision entre des plaques tectoniques, les éruptions volcaniques et les glaciations, lesquelles ont entraîné un soulèvement à l’origine de la formation des montagnes Rocheuses à l’Est, du Plateau Intérieur et de la chaîne Côtière.
La chaîne Côtière s’étend sur 1 600 kilomètres de la vallée du Fraser au nord, à la limite sud-ouest du Yukon et de l’enclave de l’Alaska. Du mont Waddington (4 019 m), le sommet le plus haut de la Colombie-Britannique, aux berges du fleuve Fraser, la géomorphologie de la chaîne Côtière a longtemps été étudiée et admirée par les géologues et les touristes. Contrairement aux roches sédimentaires et aux fossiles de dinosaures découverts dans les Rocheuses, la chaîne Côtière abrite l’une des plus vastes carrières de granite au monde et l’une des zones d’escalade les plus prisées du Canada, le Stawamus Chief.
[19] Cannings, Sydney, Richard Cannings, JoAnne Nelson. Géologie de la Colombie-Britannique : à voyage à travers le temps. Vancouver: Greystone Books, cc2011. Pg. 9.