14 – Savoir-vivre dans les refuges et préoccupations environnementales
Au cours de la dernière décennie, l’exploration de l’arrière-pays et le camping sauvage ont connu un essor substantiel et occupent une place importante dans le secteur de l’écotourisme de la province. Le Service des parcs de C.-B. et les clubs alpins ont travaillé d’arrache-pied pour créer des sentiers qui facilitent l’accès aux refuges et aux terrains de camping de l’arrière-pays. Ces associations visent à limiter les répercussions de l’utilisation régulière de l’espace alpin sur l’environnement alpin sensible et à le préserver pour les générations futures.
La règle du « Ramassez vos ordures et rapportez tout ce que vous avez apporté » est un mantra qui ne cesse d’être répété depuis longtemps déjà dans la province de Colombie-Britannique et qui vise à protéger et préserver notre milieu naturel intact.
Les membres et les non-membres doivent généralement payer des frais pour avoir accès aux refuges, lesquels frais permettent de couvrir les frais de transport du bois de chauffage supplémentaire, d’évacuation des déjections humaines hors des bécosses, et permettent d’effectuer d’autres travaux d’entretien nécessaires tels que le remplacement des portes, des fenêtres et des poêles et lampes Colman. Les frais d’utilisation des refuges à verser par les non-membres tendent à être légèrement plus élevés que les frais des membres; cependant, les montants sont sensiblement égaux, suffisamment pour ne pas dissuader les utilisateurs non-membres d’accéder au refuge.
Certains refuges étaient équipés de réchauds de cuisine; mais en raison d’une mauvaise manipulation de ceux-ci et du coût de remplacement, les clubs ont choisi de les retirer de certains refuges, il revient donc à l’utilisateur d’apporter son propre réchaud de cuisine.
En ce qui concerne les refuges opérationnels toute l’année, il est essentiel de stocker du bois de chauffage et de le garder au sec; le club veille généralement à l’accomplissement de cette tâche et le réapprovisionnement est assuré par les équipes d’entretien des refuges. Il n’en reste pas moins que la courtoisie la plus élémentaire voudrait que les visiteurs remplacent les produits qu’ils ont utilisés.
Une fois dans l’écosystème alpin sensible, il est important d’utiliser les toilettes extérieures ou l’espace prévu pour se soulager, afin que l’environnement soit préservé et que des animaux sauvages indésirables ne soient pas attirés vers le refuge.
L’UBC-VOC adhère à la politique selon laquelle « il y a toujours de la place pour une personne de plus », tandis que d’autres refuges ne peuvent accueillir qu’un nombre strict de personnes. C’est ainsi que des terrains de camping officiels dans l’arrière-pays ont été aménagés de manière à héberger l’excédent de personnes, en particulier dans les régions les plus prisées.
D’après David Scanlon, membre du BCMC, le nouveau refuge construit à Watersprite Lake comprendra également de terrains de camping dans l’arrière-pays disposant de leurs propres bécosses et des caches pour nourriture séparées du refuge.
Ces refuges sont construits pour leur efficacité, pas nécessairement pour assurer du confort. Les refuges servent essentiellement d’abri protégeant les alpinistes contre les intempéries ou leur offrent la possibilité d’interagir les uns avec les autres.