Construisons un port
Dès 1822, un petit quai de débarquement fut construit et les premiers bateaux à vapeur qui parcoururent les Grands Lacs, comme le Frontenac et le Niagara, y accostèrent. Il n’y avait cependant pas de véritable port et les hommes d’affaires de Cobourg voulaient un meilleur accès à leur localité et aux berges.
En 1829, l’Assemblée législative de la province du Haut-Canada adopta une loi permettant la construction d’un quai dans Cobourg. La société de capitaux Cobourg Harbour Company fut créée peu de temps après.
En un rien de temps, le Cobourg Star fit paraître une annonce demandant que du bois de pin soit livré sur la berge. Dès mai 1832, la construction du premier quai fut terminée. Il commençait à partir de la rue Division et s’étendait jusqu’à 152 mètres dans le lac.
Huit ans plus tard, un deuxième quai fut construit, délimitant une zone qui pouvait alors être réellement désignée comme « un port ».
Dès 1841, le port grouillait d’activités à cause du débarquement d’immigrants, de la réception de produits manufacturés et de l’exportation de farine, maïs, bois d’oeuvre, porc, blé et bois. Quelque 597 navires de plus de 50 000 kg de même que des navires plus petits s’arrêtèrent au port cette année-là.
En 1874, afin de limiter l’exposition aux éléments et l’ensablement, le gouvernement canadien fit construire un brise-lames sur le côté ouest du port. Le « quai Langevin » fut nommé ainsi en l’honneur de sir Hector Langevin, le ministre des Travaux publics.