Recherche et sauvetage – la Garde côtière
La renommée de Cobourg comme « port de sauvetage » remonte à fort longtemps. C’est là que la première station de sauvetage fut établie aux abords des Grands Lacs, le 7 novembre 1872, avec Dan Rooney père aux commandes du premier bateau de la station et de son équipage. Il s’agissait du précurseur du système de garde côtière actuel.
La Garde côtière canadienne d’aujourd’hui fut officiellement créée en 1962. Le capitaine Colin Slade, aux commandes de l’unité locale actuelle, nous raconte que leur mission est « de secourir quiconque est en détresse » à la portée de leur vaisseau. Ce peut être un vaisseau qui coule, qui est échoué ou encore menacé par le feu.
Le Cape Mercy, le vaisseau actuellement posté dans le port de Cobourg, fut construit en 2000 à Kingston en Ontario. Ce dernier, d’une longueur de 47 pieds, a pour mission la recherche et le sauvetage. Son nom vient de Cape Mercy, situé à l’extrémité sud de l’île de Baffin sur la péninsule de Cumberland. Le cap a été nommé ainsi par l’explorateur John Davis qui navigua dans cette région en 1585 et l’appela « Cape of God’s Mercy », le cap de la chance.
À pleine vitesse, le Cape Mercy peut naviguer à 25 noeuds. C’est comme une voiture de sport, mais sur l’eau. Le capitaine Slade fait cependant remarquer que « ses engins sont moins polluants que ceux du bateau précédent ».
Le bateau répond aux besoins de la Garde côtière en matière de recherche et sauvetage du mois d’avril au mois de décembre, et ce, dans toutes les conditions météorologiques.
Heureusement, les interventions de sauvetage spectaculaires sont rares. Mais la Garde côtière demeure toujours prête à toute éventualité. « Nous avons une des marinas les plus achalandées de l’est de Toronto jusqu’à Kinston, » a rapporté l’ancien maire Delanty. « La Garde côtière est une présence rassurante et appréciée dans notre communauté. »