Son legs
Lady Lougheed est décédée le 13 mars 1936. C’était salle comble à ses funérailles, et beaucoup de personnes ont été refusées, faute d’espace.
Dans un avis de décès publié dans un journal de Toronto, on l’a décrite comme « une hôtesse de la royauté et de personnes de renom de nombreux pays ». [traduction libre] Comme c’était de coutume à l’époque, l’avis de décès donnait des détails sur les liens de Belle avec les hommes riches et puissants qui ont traversé sa vie.[1] Dans un autre avis de décès publié dans l’Albertan, on n’a fait aucunement mention de son indigénéité et de ses liens avec la traite des fourrures et le Nord.
« [S]on père, William Hardisty, [était le] fils d’un officier de l’armée britannique, [tandis que] sa mère, native de Victoria, était d’ascendance anglaise. » [traduction libre][2]
Par contre, les deux avis de décès ont correctement affirmé que Belle était « aimée d’un grand cercle d’amis » et que « les gens d’ici et de tout le Dominion pleuraient sa mort ». [traduction libre][3] Les diverses réactions à son décès ont témoigné de son engagement envers sa communauté et sa ville.
Trois de ses enfants, Marjorie, Douglas et Clarence, en plus de son mari James, sont décédés avant elle. Trois de ses enfants lui ont survécu : Norman, Edgar et Dorothy, ainsi que cinq petits-enfants. L’un d’eux, Peter Lougheed, a été premier ministre de l’Alberta de 1971 à 1985.
Le nom de Lougheed fait toujours partie de la mémoire collective, principalement en raison des contributions de Peter Lougheed.
Mais tout a commencé avec l’histoire de James et Belle.
Vidéo muette de Lady Lougheed en dehors de la maison Beaulieu.
[1] « Gracious Albertan Dies at Age of 77 », The Mail and Empire, Toronto, le 14 mars 1936, p. 8
[2] « Pro-Cathedral to be Scene of Rites », The Albertan, le 14 mars 1936
[3] « Pioneer Westerner Passes », Calgary Daily Herald, le 14 mars 1936