Une bénévole du Women’s College Hospital parle de la différence que le bénévolat a fait dans sa vie.
Audio The Miss Margaret Robins Archives of Women’s College Hospital.
Cette bénévole contribue à sa communauté depuis toujours. Même en tant que jeune mère occupée, elle a trouvé le temps d’aider à la bibliothèque locale. Elle a commencé comme bénévole au Women’s College Hospital en octobre 2000. Aujourd’hui, elle est fière de faire partie de l’équipe au comptoir de renseigments. Elle adore voir de ses propres yeux la différence que les bénévoles font dans la vie des gens.
Intervieweuse : Quand avez-vous commencé à faire du bénévolat au Women’s College ?
Bénévole : Euh, en octobre 2000. Ça fait 17 ans.
Intervieweuse : Bon anniversaire !
Bénévole : Sommes-nous le 20 aujourd’hui ? J’ai l’impression que nous sommes le 20, mais je ne suis pas sûre.
Intervieweuse : Nous sommes le 18 ajourd’hui.
Bénévole : Très proche, alors.
Intervieweuse : Alors c’est presque votre anniversaire. Et pourquoi avez-vous choisi d’être bénévole au Women’s College ?
Bénévole : Euh, bonne question. Il se trouvait que j’avais rendez-vous pour une mammographie et il y avait une merveilleuse bénévole qui s’appelait Dorothy Tate. Et elle, j’avais fait rire et se détendre quelques personnes même si je, je parlais de la chemise comique qu’il fallait mettre et tout ça. Et ces gens m’ont remerciée parce que je les avais détendus, puis Dorothy s’est tournée vers moi et a dit « Vous devriez vraiment être bénévole ici ». Puis voilà, vous savez. J’ai pensé que oui, je pense que je pourrais faire ça.
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Intervieweuse : Qu’est-ce qui vous plaît le plus au comptoir de renseigments ?
Bénévole : Le sentiment qu’on a besoin de moi ici. Pas juste le sentiment que c’est une bonne chose de faire du bénévolat. C’est un endroit où nous voyons toutes sortes de personnes entrer et, euh, venir nous dire combien ça les touche que quelqu’un les accueille avec un sourire. Je ne sais pas si vous vous rappelez quand nous avions, euh, comment ça s’appelait, le truc pour l’accès, c’était une machine, un ordinateur pour les gens, un truc pour trouver son chemin, et euh…
Intervieweuse : Oh ! Est-ce que c’était dans l’ancien hôpital ?
Bénévole : Oui, dans l’ancien hôpital.
Intervieweuse : C’était un genre de terminal de libre service.
Bénévole : Libre service, oui. Et puis, je me rappelle encore le jour où une femme m’a abordée en disant « Il est correct mais il donne pas d’accolades. Et vous savez, il nous a pas souri ». C’est juste une affaire de contact entre les gens. Oui.
Intervieweuse : Combien d’heures par semaine travaillez-vous comme bénévole ?
Bénévole : Pas beaucoup maintenant. Euh, j’ai beaucoup réduit. Je ne fais qu’un après-midi, à moins que je doive remplacer quelqu’un, comme la semaine prochaine je vais faire deux après-midi. Je viens quand on a besoin de moi. Avant je faisais trois après-midi par semaine et je travaillais à la maison, mais c’était trop. Ouais.
Intervieweuse : Avez-vous déjà siégé au comité exécutif de l’Association des bénévoles ?
Bénévole : Oui. J’ai fait ça. J’ai fait la coordination du membership, euh, les relations publiques, mais c’est tout. J’ai aimé ça. Et les communications. Alors j’ai joué trois rôles différents sur l’exécutif.
Intervieweuse : Vous avez fait beaucoup ! Ma dernière question pour vous est la suivante : pourquoi sentez-vous qu’il est important de faire du bénévolat ?
Bénévole : Bon, je crois que le plus important, c’est que ça me donne vraiment quelque chose, ce n’est pas juste une question de contribuer, comme je voulais faire. Je pense qu’il existe un besoin de bénévoles. En partie à cause des coupures dans le personnel, nous aidons à servir. Nous remplissons un rôle que, très souvent, un membre rémunéré du personnel ne remplirait pas. Euh. Je sais que le comptoir de renseignements avait autrefois des employés salariés, je pense que c’était assez récent quand je suis arrivée. Mais, je pense que comme nous ne recevons pas de salaire, euh, nous savons que nous faisons ça volontairement. Je pense que nous en donnons un peu plus. Et j’en tire quelque chose personnellement. Vous savez, je peux arriver fatiguée à la maison, mais c’est tellement agréable d’arriver chez soi avec le sentiment qu’une personne a quitté l’hôpital en se sentant un peu mieux parce que j’étais là, désolée si ça sonne un peu arrogant de ma part, mais ça fait du bien. Nous aimons sentir qu’on a besoin de nous.
Intervieweuse : Pas du tout, c’est un très bon sentiment !
Bénévole : Oui, effectivement.
Intervieweuse : Vous faites un excellent travail à l’accueil.
Bénévole : Merci, merci.
Intervieweuse : On me le dit tout le temps, que vous êtes la première personne qui accueille les gens à l’hôpital et que ça les touche beaucoup.
Bénévole : Oui, tout à fait. Les gens arrivent à l’hôpital et dès qu’ils poussent la porte leur niveau de stress monte en flèche, et nous pouvons aider à les calmer. Ils peuvent aller à leur réunion ou rendez-vous en se sentant un peu plus détendus. Quelqu’un pense à eux. Oui.
Intervieweuse : Merveilleux ! Je vous remercie infiniment.