Au chantier
Au printemps, 1958
Dorothée Brisson, Suzanne Caron, Office du film du Québec
Source : collection de Bibliothèque et Archives nationales du Québec, fonds ministère de la Culture et des Communications
La marée blanche est la première grande marée du printemps. Elle permet aux marins de mettre leurs goélettes à l’eau et d’entamer leur saison de navigation. La vidéo a été filmée pendant cette période de l’année.
Dans cet extrait, nous apercevons le site des Chantiers maritimes de Charlevoix à la fin des années 1950. C’était un endroit grouillant d’activités.
La vidéo s’ouvre sur des images de goélettes en hivernement aux Chantiers maritimes de Charlevoix. Une dizaine d’entre elles sont alignées sur leurs tins.
Voix hors champ : Dans les cales sèches, le long du fleuve Saint-Laurent, les goélettes ont dormi tout l’hiver sur leur lit. Mais là, le chantier s’anime, s’emplit du bruit des charpentiers et des calfats.
[Musique d’ambiance enjouée]
On voit ensuite des hommes travailler sur les bateaux, qu’ils préparent pour la belle saison. Les travailleurs sont munis de rabot, pinceaux, scie.
Puis, une image générale du site montre des planches de bois au sol ainsi que des hommes et des enfants qui circulent dans le chantier. Un jeune homme passe même à vélo.
Voix hors champ : Toutes les goélettes seront radoubées, peintes, fin prêtes quand adonnera la marée blanche.
Pendant que le narrateur parle, on aperçoit des hommes à bord de goélettes travaillant à leur entretien. Ils calfatent, soudent et donnent des coups de hache.
Voix hors champ : Les marins du fleuve sont de tous métiers et le cabotage fluvial est, chez nous, affaire de famille. Comme le fermier bâtit sa grange, le marin construit son bateau avec ses voisins et les hommes de sa parenté.
[Musique d’ambiance enjouée]
On voit ensuite le calfat au travail. Il donne des coups avec son maillet et insère l’étoupe entre les bordées d’une goélette.
Fin de l’extrait.