L’école historique de Scotia
Interviewer: Amanda Foote pour le musée de la gare Beiseker
Cadreur et monteur : Jarret Twoyoungmen
2020
Beiseker Station Museum
Description : Cette brève vidéo porte sur le transport aller-retour des premières écoles des prairies du sud de l’Alberta. Cette vidéo fait partie d’une exposition sur l’enseignement dans une région qui s’appelle maintenant Beiseker. Cette localité est située dans la province de l’Alberta, au Canada. L’histoire commence à l’école historique de Scotia.
(Monty Metzger partage ses souvenirs au Club des années d’or de Beiseker)
Monty Metzger: Quand on s’est installés à Beiseker, il y avait un autobus scolaire. Mais à l’école rurale, il n’y en avait pas. Mes voisins allaient à l’école à cheval tous les jours. Ils avaient bien du plaisir. Parfois, ils se faisaient ruer par terre ou quelque chose du genre.
(Fred Lyczewski partage ses souvenirs au Club des années d’or de Beiseker)
Fred Lyczewski: Quand on enserrait le cheval à la taille, s’il n’aimait pas ça, il se gonflait le ventre. Puis quand on repartait, la selle était desserrée et elle descendait sous son ventre. Ça nous faisait débarquer du cheval et on était obligés de rentrer chez nous à pied.
(Leah Uffelman partage des souvenirs de sa maison sur Zoom)
Leah Ufleman: Quand j’ai commencé l’école, on habitait à environ six kilomètres de distance. De temps en temps, il fallait faire le trajet à pied. On y allait aussi avec cheval et chariot. Ce mode de transport tirait à sa fin à cette époque-là. Il arrivait aussi que mes parents nous accompagnent à l’école en voiture, mais bien souvent, on devait rentrer chez nous à pied après l’école. Six kilomètres, c’était loin pour de jeunes enfants.
(Leonard Hagel partage des souvenirs de sa maison sur Zoom)
Leonard Hagel : Tous les jours, on allait à l’école en chariot tiré par notre cheval.
(Jean Schwengler partage ses souvenirs au Club des années d’or de Beiseker)
Jean Schwengler: Si on traversait notre champ, l’école était à environ un kilomètre et demi de distance, mais sur la route, c’était presque cinq kilomètres. La plupart du temps, on traversait le champ d’un kilomètre et demi à pied pour aller à l’école, puis on rentrait par la route de cinq kilomètres avec nos camarades de classe. C’était parfait pour passer du temps avec nos amis.
(Vera Schmaltz partage ses souvenirs au Club des années d’or de Beiseker)
Vera Schmaltz: L’école était à environ sept kilomètres de chez nous. On y allait donc toujours en chariot tiré par un cheval. L’été, on avait un chariot à deux roues et un cheval. L’hiver, on avait un chariot à quatre roues fabriqué par mon père. Il avait aussi construit un genre de toiture, ce qui nous protégeait un peu du froid l’hiver parce que sept kilomètres à cheval, c’est long.
(Fred Lyczewski partage ses souvenirs au Club des années d’or de Beiseker)
Fred Lyczewski: L’été, on se déplaçait à bicyclette. De temps en temps, nos parents nous emmenaient à l’école.
(Monty Metzger partage ses souvenirs au Club des années d’or de Beiseker)
Monty Metzger: Je me souviens d’avoir eu un vélo à deux roues. Ma mère m’a montré comment faire et c’était mon point de départ. Il n’y avait pas de petites roues, de casque, rien de tout ça.
(Matt Schmaltz partage ses souvenirs au Club des années d’or de Beiseker)
Matt Schmaltz: On L’autobus scolaire passait nous prendre. C’était un autobus de l’armée, aux couleurs de l’armée. Les sièges étaient disposés sur le sens de la longueur de l’autobus, un de chaque côté et un au milieu.
(Monty Metzger partage ses souvenirs au Club des années d’or de Beiseker)
Monty Metzger: Bien sûr, on sautait d’un côté à l’autre quand le chauffeur ne nous regardait pas.
(Adrian Wolfleg est assis dans la Niitsitapiisini: Our Way of Life Galerie du Glenbow Museum devant un grand tipi)
Adrian Wolfleg: Je faisais partie de la nation des Siksikas et il y avait d’autres élèves dans l’autobus. On a donc tous grandi ensemble. On ne faisait pas qu’aller à l’école. On passait du temps ensemble dans l’autobus. On est devenus amis parce qu’on avait les mêmes défis à relever, des devoirs, des études, des projets et toutes sortes de choses à faire ensemble. Le temps passé dans l’autobus était donc très important.
(Frank Schwengler partage ses souvenirs au Club des années d’or de Beiseker)
Frank Schwengler: On était toujours hors des sentiers battus. On devait donc faire les deux kilomètres à pied aller-retour matin et soir, et plus tard, j’ai commencé à prendre mon cheval jusque chez les Miller. Ils vivaient juste à côté de l’école et je laissais mon cheval là. Mon père avait acheté une voiture modèle A et en vieillissant, quand il n’en avait pas besoin, j’avais le droit de la prendre. Je la stationnais là et je prenais l’autobus. C’était toute une aventure.
(le logo du musée de la gare Beiseker apparaît)