L’école de Beeman et les provisions
Interviewer: Amanda Foote pour le musée de la gare Beiseker
Cadreur et monteur : Jarret Twoyoungmen
2020
Beiseker Station Museum
Description : Cette brève vidéo porte sur les provisions dont les élèves avaient besoin pour aller à l’école dans les prairies du sud de l’Alberta. Cette vidéo fait partie d’une exposition sur l’enseignement dans une région qui s’appelle maintenant Beiseker. Cette localité est située dans la province de l’Alberta, au Canada. L’histoire commence à l’école historique de Beeman.
(Fred Lyczewski partage ses souvenirs au Club des années d’or de Beiseker)
Fred Lyczewski:
J’ai fréquenté l’école de Beeman. C’était au nord-est de Beiseker. Pour vous raconter mon histoire un peu, j’ai vu le jour à l’île Bow. À l’âge de deux ans, ma famille s’est installée sur la ferme où j’habite maintenant. L’école se trouvait à près de cinq kilomètres de chez moi.
(Vera Schmaltz partage ses souvenirs au Club des années d’or de Beiseker)
Vera Schmaltz:
Pour nos repas du midi, il n’y avait rien de trop sophistiqué. Des boîtes en fer blanc à confiture ou à sirop nous servaient de boîtes à lunch. La plupart du temps, on mangeait des sandwiches à la confiture, une pomme et quelques biscuits ou un morceau de gâteau.
(Leonard Hagel partage des souvenirs de sa maison sur Zoom)
Leonard Hagel:
Tous les enfants avaient une boîte en fer blanc à sirop doré Rogers comme boîte à lunch. Ces boîtes étaient pratiques aussi pour transporter de l’eau pour noyer les spermophiles.
(Frank Schwengler partage ses souvenirs au Club des années d’or de Beiseker)
Frank Schwengler:
On avait une boîte à lunch noire ordinaire, mais à dos de cheval, cette boîte n’était pas idéale parce que son contenu se déplaçait et se mélangeait. Malgré tout, ça nous remplissait bien.
(John Richter partage ses souvenirs au Club des années d’or de Beiseker)
John Richter:
Elle est en mauvais état, mais elle a été utilisée pour d’autres choses par la suite.
(Monty Metzger partage ses souvenirs au Club des années d’or de Beiseker)
Monty Metzger:
Pour moi, les meilleurs sandwiches que j’ai mangés, c’était probablement ceux à la tête fromagée maison. Mais on avait aussi des sandwiches au beurre d’arachide, à la confiture, et à la viande. On mangeait. On ne manquait jamais à manger.
(Frank and Jean Schwengler partage ses souvenirs au Club des années d’or de Beiseker)
Jean Schwengler:
De temps en temps, maman achetait une miche de pain et on adorait ça avoir du pain acheté.
Si on avait une banane, on se trouvait chanceux.
Frank Schwengler Oh, j’avais oublié ça… non, on n’a jamais eu de bananes, je crois.
(Leah Uffelman partage des souvenirs de sa maison sur Zoom)
Leah Ufleman:
Je n’oublierai jamais les longs bas bruns. Ils nous rendaient tellement misérables. Il fallait les fixer à un porte-jarretelles ou à une sorte de maillot, un peu comme une camisole qu’on portait sous nos vêtements. Les jarretelles étaient fixées sur ses côtés, et les attaches étaient en caoutchouc. Faire en sorte que ces bas ne tombent pas, c’était vraiment pénible.
(Frank Schwengler partage ses souvenirs au Club des années d’or de Beiseker)
Frank Schwengler:
En général, on portait quelque chose d’un peu mieux quand on allait à l’école. On avait un meilleur blouson, un peu plus classique. Pas trop classique, mais ce n’était pas si mal.
(Matt Schmaltz partage ses souvenirs au Club des années d’or de Beiseker)
Matt Schmaltz:
Je sais que dans le temps, bien des garçons portaient des bretelles avec leur pantalon. La ceinture n’était pas encore de mise.
(Vera Schmaltz partage ses souvenirs au Club des années d’or de Beiseker)
Vera Schmaltz:
La plupart des enfants portaient des vêtements d’occasion. On portait un pantalon et une blouse. Souvent, le pantalon était trop grand. C’est pour ça qu’on portait des bretelles, pour qu’il ne tombe pas. Aussi, on portait souvent des salopettes. Rien de sophistiqué, seulement des vêtements chauds en hiver. Les vêtements étaient commandés par catalogue. L’épicerie était toujours achetée au magasin local.
(Fred Lyczewski partage ses souvenirs au Club des années d’or de Beiseker)
Fred Lyczewski:
Souvent, c’était acheté en magasin, ou dans les catalogues d’Eaton ou de Sears. Ils avaient de gros catalogues épais. On commandait tout là-dedans. Tout, des maisons au savon.
(Adrian Wolfleg est assis dans la Niitsitapiisini: Our Way of Life Galerie du Glenbow Museum devant un grand tipi)
Adrian Wolfleg:
Les temps étaient durs. On ne pouvait pas commander quelque chose en ligne et le faire livrer à notre porte. Il fallait sortir pour l’acheter et s’il y avait des problèmes avec le véhicule, il fallait y aller à pied. Si on avait un cheval, on avait une longueur d’avance.
(le logo du musée de la gare Beiseker apparaît)