L’école de Brushy Lake et les plaisirs du beau temps
Interviewer: Amanda Foote pour le musée de la gare Beiseker
Cadreur et monteur : Jarret Twoyoungmen
2020
Beiseker Station Museum
Description : Cette brève vidéo porte sur les activités des jeunes élèves pendant les mois chauds dans les prairies du sud de l’Alberta. Cette vidéo fait partie d’une exposition sur l’enseignement dans une région qui s’appelle maintenant Beiseker. Cette localité est située dans la province de l’Alberta, au Canada. L’histoire commence à l’école historique de Brushy Lake.
(John Richter partage ses souvenirs au Club des années d’or de Beiseker)
John Richter:
En tant qu’activités sportives à l’école, on jouait « au renard et à l’oie » et « au renard et au lièvre » dans la neige, ou des jeux du genre.
(Monty Metzger partage ses souvenirs au Club des années d’or de Beiseker)
Monty Metzger:
On jou ait à Anti-I-Over. Un groupe lançait le ballon par-dessus l’école, d’un bord à l’autre. Le groupe de l’autre côté attrapait le ballon, puis ses membres se mettaient à courir après les membres de l’autre groupe pour les taguer.
(Fred Lyczewski partage ses souvenirs au Club des années d’or de Beiseker)
Fred Lyczewski:
Anti-I-Over, c’est un jeu qui se jouait par-dessus le toit de l’école. Je ne me souviens pas d’avoir cassé une fenêtre, mais il y avait toujours un risque.
(Vera Schmaltz partage ses souvenirs au Club des années d’or de Beiseker)
Vera Schmaltz:
Quand il faisait beau, on allait toujours jouer dehors. Pendant la récréation, on jouait toujours à Anti-I-Over parce qu’on avait seulement 15 minutes. Mais à l’heure du midi, on jouait au baseball et parce qu’on n’était pas nombreux, on choisissait notre équipe. Les garçons et les filles jouaient ensemble.
(Adrian Wolfleg est assis dans la Niitsitapiisini: Our Way of Life Galerie du Glenbow Museum devant un grand tipi)
Adrian Wolfleg:
Il y avait des greniers à céréales dehors, et ces greniers étaient une vraie bénédiction pour nos imaginations fertiles. On jouait aussi à « frapper la boîte de conserve » et à toutes sortes de jeux de tague. Là où on jouait, le terrain ressemblait à un terrain bien entretenu parce que l’herbe ne poussait pas beaucoup, mais elle s’est mise à pousser plus tard.
Quand on était plus jeunes, on faisait bien des choses. On avait un peu d’ombre et une petite brise. On avait beaucoup de plaisir dans le coin des greniers.
(Leonard Hagel partage des souvenirs de sa maison sur Zoom)
Leonard Hagel :
Une prime était accordée à quiconque tuait un spermophile. Ce genre de chose ne serait pas bien vue de nos jours, mais les spermophiles étaient de vraies pestes à l’époque. Chaque queue de spermophile valait quelques cents. Notre maître ou maîtresse d’école comptait nos queues de spermophiles. Avec l’argent obtenu, on achetait des bons alimentaires. Les spermophiles étaient une source de divertissement sans fin pour nous. On essayait de les attraper pour avoir deux, trois ou quatre cents.
(Leah Uffelman partage des souvenirs de sa maison sur Zoom)
Leah Ufleman:
La génération précédente aimait le basketball, mais une fois rendu à ma génération, je ne sais pas pourquoi, mais ce sport n’était plus populaire. C’était le début des années 40. Les personnes dans la trentaine pratiquaient toujours ce sport. Des paniers de basketball étaient installés dehors.
(Frank Schwengler partage ses souvenirs au Club des années d’or de Beiseker)
Frank Schwengler : On a beaucoup joué à la balle molle. J’aimais ça. On choisissait notre équipe. Parfois, il y avait des filles. Certaines d’entre elles étaient très bonnes. Mais on jouait souvent au rugby, un sport violent, surtout pour les garçons. Les filles ne jouaient pas au rugby parce que c’était trop dur. Ce sport ne faisait pas de bien à nos vêtements aussi. Parfois, on attrapait quelqu’un et sa chemise venait avec lui. Mais on avait beaucoup de plaisir.
(Matt Schmaltz partage ses souvenirs au Club des années d’or de Beiseker)
Matt Schmaltz:
L’été, on jouait à la balle… à l’école aussi un peu.
(Jean Schwengler partage ses souvenirs au Club des années d’or de Beiseker)
Jean Schwengler:
Tout le monde jouait, les plus jeunes et les plus vieux. On prenait les positions qui convenaient le mieux à nos aptitudes, et on jouait contre toutes les petites écoles de la région.
(Adrian Wolfleg est assis dans la Niitsitapiisini: Our Way of Life Galerie du Glenbow Museum devant un grand tipi)
Adrian Wolfleg:
On jouait aussi à d’autres jeux. Il y avait des pique-niques et des rassemblements de famille. On avait des tournois de soccer. Il y avait de très bons joueurs là-dedans.
(Leonard Hagel partage des souvenirs de sa maison sur Zoom)
Leonard Hagel :
Et à la fin de l’année scolaire, on avait une journée sportive, à laquelle tous les gens de la région participaient ou assistaient. Et si on se débrouillait bien au niveau de notre école, on allait à Beiseker pour son événement annuel, où on se mesurait à d’autres enfants.
(Fred Lyczewski partage ses souvenirs au Club des années d’or de Beiseker)
Fred Lyczewski:
Puis on avait des balançoires. Quand je pense aux écoles d’aujourd’hui, qui ne font que s’attarder aux risques de blessures. Eh bien, on s’en sortait toujours. On se blessait et on tombait, mais jamais rien de trop grave.
(le logo du musée de la gare Beiseker apparaît)