Silbernagle et autour de la cour de l’école
Interviewer: Amanda Foote pour le musée de la gare Beiseker
Cadreur et monteur : Jarret Twoyoungmen
2020
Beiseker Station Museum
Description : Cette brève vidéo porte sur les premières cours d’école des prairies du sud de l’Alberta. Cette vidéo fait partie d’une exposition sur l’enseignement dans une région qui s’appelle maintenant Beiseker. Cette localité est située dans la province de l’Alberta, au Canada. L’histoire commence à l’école historique de Silbernagel.
(Vera Schmaltz partage ses souvenirs au Club des années d’or de Beiseker)
Vera Schmaltz : J’ai fréquenté une école de campagne, l’école de Silbernagel.
(Leonard Hagel partage des souvenirs de sa maison sur Zoom)
Leonard Hagel : J’allais à l’école avec mes frères et ma sœur. Il y avait une vingtaine d’élèves à notre école.
(Leah Uffelman partage des souvenirs de sa maison sur Zoom)
Leah Ufleman: Dans le district de Beiseker, il y avait une école à l’ouest. C’était l’école de Silbernagel. À l’époque, il y avait eu un conflit entre la famille Hagel et la famille Silbernagel. Ces deux familles de la région avaient beaucoup d’enfants. De toute évidence, l’école a fini par porter le nom de Silbernagel, ce qui est intéressant.
(Leonard Hagel partage des souvenirs de sa maison sur Zoom)
Leonard Hagel : Au début, il y avait deux salles de classe. Un couple de l’Irlande est venu y enseigner. Ce couple enseignait les matières du secondaire premier cycle et deuxième cycle même s’il y avait peu d’élèves. L’homme et la femme de ce couple vivaient dans la résidence des maîtres. Ils ont remporté du succès, mais ils sont partis avant même de pouvoir m’enseigner. Les maîtres et maîtresses d’école se faisaient rares dans la région. Ils ont donc fermé une classe et il n’y avait plus qu’une seule maîtresse. Cette situation n’a pas changé tant qu’ils n’ont pas fermé le district.
(Vera Schmaltz partage ses souvenirs au Club des années d’or de Beiseker)
Vera Schmaltz: En matière de bâtiments, il y avait l’école et la résidence des maîtres, une écurie, un hangar pour le charbon et deux toilettes extérieures, ce qui était important.
(Matt Schmaltz partage ses souvenirs au Club des années d’or de Beiseker)
Matt Schmaltz: Je me souviens aussi des balançoires et de la balançoire à bascule. Plus tard, ils ont ajouté un terrain de basketball. Il n’y avait pas de plancher. On jouait directement sur le sol, pas sur un plancher de bois.
(Vera Schmaltz partage ses souvenirs au Club des années d’or de Beiseker)
Vera Schmaltz: L’hiver et l’été, les garçons devaient toujours sortir à l’heure du midi pour faire manger les chevaux, leur donner de l’eau et ainsi de suite.
(Fred Lyczewski partage ses souvenirs au Club des années d’or de Beiseker)
Fred Lyczewski: Je me souviens encore que par une journée d’hiver, mon cheval galopait en direction de l’écurie. Il avait eu peur et courait à toute vitesse. Pour entrer dans l’écurie à cheval, on devait normalement se baisser la tête. La seule chose qui nous a sauvés cette fois-là, c’est le fait qu’une élève soit sortie de l’écurie où elle venait de prendre des couvertures du chariot, et le cheval a fait demi-tour. Si elle n’était pas sortie à ce moment-là, au bon moment, je pense que ma tête serait probablement restée accrochée au cadre de porte.
(Monty Metzger partage ses souvenirs au Club des années d’or de Beiseker)
Monty Metzger: Il y avait une petite écurie à côté de l’école. C’est là que les chevaux restaient pendant la journée. Je me souviens qu’il y avait des balançoires et deux toilettes extérieures, une pour les garçons et une pour les filles. Parfois, on faisait balancer les toilettes quand les filles étaient dedans. Ça faisait partie de l’histoire.
(Matt Schmaltz partage ses souvenirs au Club des années d’or de Beiseker)
Matt Schmaltz: On avait un losange de softball et une sorte d’écran arrière.
(Jean and Frank Schwengler partage ses souvenirs au Club des années d’or de Beiseker)
Jean Schwengler: On avait des toilettes extérieures pour les filles et les garçons et parfois, les garçons voulaient faire renverser les toilettes quand les filles étaient dedans. Vous ne saviez pas ça ?
Frank Schwengler: Non, je n’ai jamais rien fait de la sorte (en faisant un clin d’œil).
Jean Schwengler: Non (en riant).
(Leonard Hagel partage des souvenirs de sa maison sur Zoom)
Leonard Hagel : Chose étrange, l’école a disparu sans laisser de traces. Il n’y a rien là-bas maintenant. C’est plutôt.
(le logo du musée de la gare Beiseker apparaît)