École de Brushy Lake, 1926-1950, les plaisirs du beau temps
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L’école de Brushy Lake a été construite en 1926. Son nom fait allusion à un lac de la région. Il arrivait parfois que l’école doive fermer en raison du temps froid ou du manque d’élèves. Pendant la Dépression, il était difficile de ramasser de l’argent pour rémunérer les maîtres et payer les dépenses. À l’instar de bien d’autres écoles de campagne, cette école a été vendue et déménagée, puis les élèves ont été intégrés au district de Three Hills en 1950.
Les gens des collectivités de colonisateurs de la région de Beiseker aimaient se fréquenter en tout temps de l’année, et encore plus par temps chaud. De nombreuses familles se rencontraient le dimanche pour un repos bien mérité après avoir fait les travaux agricoles et diverses tâches.
« Je me souviens qu’on avait eu un pique-nique quand Édouard VIII était le roi d’Angleterre. Puis quand il a abdiqué, on a fait un autre pique-nique en l’honneur du roi George VI. C’était merveilleux. » Julie Perks
Vers la fin du printemps, les écoles organisaient la journée sportive, et les équipes des diverses écoles se livraient concurrence.
« Les épreuves d’athlétisme étaient très populaires. On avait des compétitions de saut en hauteur, de la course et des courses de relais. Les écoles (des environs) se réunissaient pour participer aux épreuves. » Matt Schmaltz
« Tous les gens se rassemblaient et apportaient de la nourriture, puis il y avait les courses. Ça nous procurait beaucoup de plaisir. » Leonard Hagel
« À la fin de l’année scolaire, on organisait un pique-nique et toutes les familles y participaient. Il y avait des jeux, des courses et du souque à la corde. Tout le monde était de la partie. Puis on avait un beau gros repas et de la limonade pour souligner la fin de notre année scolaire. » Vera Schmaltz
L’automne venu, les enfants plus âgés aidaient à faire les récoltes. Les garçons travaillaient dans les champs tandis que les filles aidaient à faire les conserves et à cuisiner pour ceux qui faisaient la moisson.
« Pendant les récoltes, mon père et trois de mes cousins passaient la moissonneuse-batteuse. À 16 h 30, les filles nous apportaient notre repas du midi. Et on rentrait souper à la maison vers 21 ou 22 heures. C’était amusant. On écoutait les plus vieux rire et parler. » Monty Metzger
Même si le temps chaud était synonyme de dur labeur à la ferme, les colonisateurs en tiraient le meilleur parti possible. Ils s’unissaient, se partageaient les tâches et enrichissaient la vie de chacun grâce à leurs amitiés et leurs encouragements.
Avant que les colonisateurs ne s’établissent à Beiseker, l’été était aussi une période de dur labeur et de plaisir pour les enfants pieds-noirs. Ils n’avaient pas de vacances pendant l’été. Leur enseignement se faisait à l’année. L’été, c’était une occasion importante de voyager pour le commerce et de socialiser. C’était aussi le moment de se préparer à affronter les longs hivers.